R. Menard pendant les élections municipales de 2014...

5 ans après cette déclaration d’intention, qui n’engageait que ceux qui ont pu la croire, il suffit de dérouler l’histoire du Centre Social Devèze Arc-en-Ciel pour se prouver que R. Menard n’est pas le maire de tous les Biterrois.

ÉPISODE 1 :

A Béziers, la décision emblématique qui signe l’exclusion de toute une population est la fermeture du Centre Social Devèze Arc-en-Ciel le 31 octobre 2015.
Le Centre Social Devèze Arc-en-Ciel dans le quartier du même nom à Béziers c’était :
• 22 ans de services à la population,
• Une résistance à l’effondrement de la barre HLM Capendeguy,
• La survivance à 3 mandatures Couderc.
Le Centre Social Devèze Arc-en-Ciel c’était surtout une équipe d’animation, des bénévoles, des parents, des enfants, des familles, totalement connectés à leur quartier.
Une population qui se prend en main, pour un Maire d’extrême droite, c’est louche !
Le prétexte du rapport de force engagé par le maire de Béziers vers la fermeture du Centre Social Arc-en-Ciel est un constat public du président de la structure qui dit regretter le fort taux d’abstention dans son quartier de la Devèze à la suite des élections départementales de mars 2015.
Ni plus ni moins !
Le président est convoqué illico presto dans le bureau du maire et se voit signifier la suppression de la subvention municipale déjà votée par le conseil municipal.
Quelques mois plus tard, fin 2015, la structure qui avait construit un budget sur la base de cette subvention ferme définitivement.

ÉPISODE DEUX :

Après un arrêt sur image de 2 ans et demi sans services rendus à la population, plus précisément début 2018, une nouvelle structure est portée sur les fonts baptismaux par la CAF, le département et l’agglomération.
Malgré la concession faite au maire de Béziers (c’est une association extérieure au quartier qui a pignon sur rue au niveau départemental, ce n’est plus une association de quartier) la mairie ne finance toujours pas.
Printemps 2018, la nouvelle structure gérée par l’association ADAGES ouvre ses portes. Elle se nomme : Mas des Rencontres.
Assez rapidement "Mas des Rencontres" trouve son rythme de croisière dans le quartier de la Devèze puisqu’après son premier bilan annuel en février 2019 elle indique avoir 224 inscrits dans ses activités.

EPISODE TROIS :

Octobre 2019, les élus de l’agglomération choisissent d’acheter le local situé en rez-de-chaussée du centre commercial pour pérenniser l’action du Mas des Rencontres.
Le lieu mis en vente par sa propriétaire est financé à 80 % par l’état le reste est payé par l’agglomération.
Le Maire de Béziers explique son non-financement : "la ville de Béziers ne participera jamais à la subvention d’associations dans ce lieu-là. Le choix de développer cet équipement à la Devèze n’a aucun sens. Il y a une maison de quartier, si la ville doit aider l’état à développer des choses dans le quartier, ce doit être à Albert Camus. Là c’est un choix irrationnel".

CONCLUSION : Maire de tous les Biterrois ?

R. Menard est le Maire de presque tous les biterrois :
- Sauf ceux qui regrettent l’abstention électorale,
- Sauf ceux qui ne lui sont pas inféodés,
- Sauf ceux qui prennent leur quartier en main,
- Sauf ceux qui ne vont pas dans les structures qu’il dirige,
- Sauf ceux qui vont dans les structures gérées par l’état et l’agglomération,
- Sauf ceux qui n’adhèrent pas à sa politique municipale...
Finalement ça fait beaucoup de biterrois exclus... Surement autant que les abstentionnistes recensés par le président d’Arc en Ciel !

Question bête : combien de temps les exclus vont continuer à s’abstenir ?

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