Mohamed Gabsi est décédé à Beziers le 8 avril 2020 consécutivement à un contrôle de la police municipale : il était sorti après l'heure du couvre-feu pour acheter des cigarettes.

Mohamed Gabsi était une personne vulnérable : il souffrait de schizophrénie.

Le rapport d'autopsie indique que la mort est due à l'intervention de la police, notamment à cause de la pression cervicale à l'origine de la fracture de la corne thyroïdienne; les vidéos prises ce soir-là démontrent de manière manifeste la violence de la police municipale.

Depuis décembre 2020, les trois policiers responsables de l'arrestation sont mis en examen.

Un comité a été constitué pour venir en soutien à la famille de Mohamed avec pour objectif est de faire connaître cet événement, de s'assurer que la justice soit correctement rendue et que des faits similaires ne se reproduisent plus jamais.

Le comité "Justice pour Mohamed" organise, à Béziers, une marche de soutien le samedi 8 avril à 15h30 devant le théâtre, avec une manifestation et un rassemblement sur le lieu du décès (angle avenue du 22 août 1944 et rue Sébastopol) suivi d'une une manifestation.

Á 17h30, à la CIMADE (14 rue de la rotonde) sera projeté un documentaire sur la police municipale de Béziers et diverses interventions feront le point sur l'avancement du dossier judiciaire et la politique de Robert Ménard en matière de gestion de la police municipale.

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