Environnement

Quand nous nous promenons dans la nature sauvage, l’oreille attentive, nous constatons qu’elle est habitée par une grande diversité de sons.

(A relire ) L’État défend l’accès à l’eau pour l’agrobusiness et l’industrie comme il avait défendu la construction des centrales nucléaires dans les années 1970.

(Sur le marais poitevin, titre provisoire non étalonné non mixé)

Tout à son combat contre la ménardie, La Pieuvre, hebdomadaire biterrois, voulant démontrer la bêtise du maire de Béziers face à l’intelligence des édiles de l’Aude, en l’occurrence de Névian et Raïssac, réécrit l’histoire et fabule sur le présent.

(mars 2023 - 12 ans déjà) - Personne ou presque en France ne sait qu’aujourd’hui encore l’état d’urgence nucléaire reste en vigueur au Japon, douze ans après la catastrophe. 

(A relire) Elisabeth Borne vient de dévoiler son plan pour le ferroviaire qui privilégie notamment la création de RER dans douze métropoles et la remise à niveau des grandes lignes et des TER.  Le Figaro note que, dans ce contexte, les futures lignes TGV Bordeaux Toulouse et Montpellier Perpignan ne sont certes pas abandonnées mais ne seront pas accélérées.

(A relire) Les commissaires enquêteurs chargés de l’enquête publique concernant l’opportunité de la construction d’une autoroute entre Castres et Toulouse (alors que la nationale va bien) viennent de franchir le mur du Çon comme dirait le palmipède.

(A relire) Là c’est sûr : l’aigle royal découvert mort sur les contreforts du Larzac a bien été tué par les éoliennes de Bernagues (1)

Le lobby de la chasse est puissant, très puissant, sûrement trop puissant. Il a l'oreille de nos gouvernants et en particulier du président de la République qui accumulent les cadeaux aux chasseurs.

Depuis un demi siècle, les nucléocrates assomment la population de leurs mensonges à travers la publicité et les grands médias à leur solde. Voici dix bobards majeurs et récurrents du nucléaire que l'on ne cesse de nous bassiner et qu'il faut "démonter" :

Documentaire en 4 épisodes sur les savoirs liés aux plantes médicinales.

(A relire) Jusqu’à très récemment l’image des énergies renouvelables était l’éolienne. En silhouette ou photographiée sur fond de coucher de soleil, la géante résumait l’avenir radieux de l’énergie renouvelable. Aujourd’hui elle semble avoir perdu la côte; alors place aux panneaux photovoltaïques.

( A relire) Lundi 28 novembre, dans toute l’Occitanie, des associations vont manifester devant la préfecture de leur département, contre la loi d’accélération des énergies renouvelables, dénonçant son caractère anti démocratique et son mépris pour la biodiversité.

Pendant que Macron propose de replanter 1 milliard d'arbres, il serait plus malin de moins en détruire. C'est le cas un peu partout dans le monde pour diverses mauvaises raisons  (je pense à l'Amazonie ou aux Philippines ) mais aussi en France.

Si je vous dis que Coca-Cola, Microsoft, Siemens ou encore Général Motors sont sponsors d'un évènement ... vous pensez à quoi ? Coupe du Monde au Qatar ? Réunion du capitalisme mondial à Davos ?  Salon de l'armement au Bourget ? Jeux Olympiques ? Vous n'y êtes pas du tout  !

Cette COP 27 qui débute en Egypte ne pourra que constater que tous les engagements des états depuis des décennies ne sont pas respectés. Tout le monde le sait, tout le monde fait semblant d'y croire et le climat continue à se dérégler avec les conséquences catastrophiques que l'on constate et les perspectives alarmantes que les experts nous prédisent.

La voiture électrique est présenté comme « propre » au motif qu'elle n'émet pas de gaz à effet de serre en roulant. Oui, mais il faut quand même la fabriquer ! Selon les estimations, il faut deux fois plus de CO2 pour construire une voiture électrique que thermique.

Le groupe Danone a entrepris un forage exploratoire sur la commune de Murat sur Vèbre (Tarn) dans le but d’étendre sa zone de captage pour l’usine d’eau minérale La Salvetat. Ce projet se situe à 20 km de la source originelle.

Parmi les entreprises visées par le projet de loi du gouvernement, intitulé « mesures d’urgence pour accélérer les projets d’énergie renouvelable et les projets industriels nécessaires à la transition énergétique » figurent les activités économiques considérées comme durables sur le plan environnemental au sens de l’article 3 du règlement 2020/852 du Parlement européen.

Greenwashing, encore un anglicisme qu'on entend de plus en plus souvent lorsqu'il s'agit d'écologie, de fausse écologie, d'autres parlent même d'éco-enfumage. Mais, décidément, ils nous prennent pour des cons !

Jeudi 30 juin, dernier jour de la présidence d'Emmanuel Macron, après quatre ans de négociations, l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande ont conclu un accord de libre-échange.

Il fait chaud. Ouh la la il fait chaud. Partout vous entendez cette même ritournelle. Et je ne parle pas de la montée de l’extrême droite au pays des droits de l’homme. Tu rencontres une connaissance et tu lui demandes : comment ça va ? Réponse : chaudement. Je me souviens d’un temps où on attendait la chaleur et le tis tsi des cigales, amis sudistes, avec impatience. Le corps se réjouissait de leur venue comme le retour à un état idoine. C’était notre revanche sur le centralisme parisien. La marque de notre identité. La promesse de moments conviviaux. Pourquoi alors cette pointe d’inquiétude se devine-t-elle derrière cette lamentation partagée ? Seuls les flamboyants lauriers roses et les intrépides geckos semblent se délecter de ces records de température.   

La gratuité des transports, une idée payante, L'observatoire des villes du transport gratuit. Éd. du bord de l’eau, 2022, 144 p. 15 €

Les auteurs : Julie Calnibalosky, animatrice de l’Observatoire des villes du transport gratuit Vanessa Delevoye, responsable de l’innovation urbaine à l’Agur (Agence d’urbanisme FlandreDunkerque) Maxime Huré, enseignant-chercheur en science politique, président de l’association VIGSMobilités Philippe Poinsot, maître de conférences à l’université Gustave-Eiffel.

Chronique livres paru dans la revue S!lence.

On en parle peu de ces "petits" candidats qui militent aussi pour cette idée saugrenue qui nous titille toutes et tous : un autre monde est possible ! Ce sont les candidats de la décroissance ! Ils se sont évidemment présentés pour témoigner et non pas pour être élus ! J'avais envie de leur rendre hommage dans cette chronique.

Ce manuel d'autodéfense intellectuelle permet d'appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Des scientifiques, chercheurs et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d'enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables.

Le 30 mars 2022, trois Faucheurs volontaires étaient convoqués au Tribunal de Toulouse pour un fauchage de tournesol OGM qui a eu lieu le 16 août 2017 près de Villefranche de Lauraguais. Ce procès restera dans les annales et  marquera l’histoire des Faucheurs volontaires.

Tel est le choix que nous impose, nos deux écologistes autoproclamés dans le final de l'élection présidentielle. A y regarder de près, leur  seule différence  réside uniquement dans le nombre de centrales nucléaires à construire.

« Tout se passe comme s’il était aujourd’hui plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme ».

Comment être dupes des tentatives navrantes de « démocratie participative » dont nous gavent État, régions, départements, communes ? On multiplie les rendez-vous avec les citoyens, les associations, les professionnels. Les quelques personnes de bonne volonté qui s’intéressent à la chose publique ont des agendas à la limite de la saturation.

Dans un monde où les noms de Tchernobyl et Fukushima résonnent encore et sont synonymes de catastrophes ... il a osé ! Dans une France déjà sur nucléarisée mais qui compte de nombreuses centrales en panne mettant en péril l'alimentation électrique du pays... il a osé !

Chers lecteurs, vous savez que j’aime bien terminer en général ma chronique par un antidote à cette période morbide : un film, une chanson. Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par l’antidote, il sera même au cœur de cette chronique. Je vais vous parler d’Algues vertes, l’histoire interdite, cette enquête menée par la journaliste Inès Léraud présentée à travers une bande dessinée de Pierre van Hove.

La Commission européenne a fait un beau cadeau à Macron pour les étrennes. Le nucléaire va bénéficier du label vert des énergies durables. L’objectif est de permettre à EDF de bénéficier de financements beaucoup moins coûteux sans lesquels les beaux projets de prolongation de durée de vie des centrales existantes ou de construction de nouveaux EPR ne seraient que chimères. Bien sûr comme le gouvernement allemand faisait la gueule, et fait semblant de continuer à la faire (faut ménager les alliés verts), la Commission dans un même élan de générosité a classé dans ces énergies qui contribuent, je cite, « à lutter contre le changement climatique », les centrales à gaz !

« Que faire ? » C’est la question que l'on peut rapidement se poser dans ce contexte de réchauffement climatique et de destruction du vivant. Le constat est sombre, l'inaction des responsables politiques et économiques, flagrante! On est face au mur ! Le déroulé des différentes COP et celui de l'actuelle COP 26 ne peuvent malheureusement que le confirmer. Se résigner se serait perdre cette volonté de vivre. Alors ! Que faire ?

Un jugement récent de la Cour d’Appel de Toulouse (1) vient, pour la première fois en France, de reconnaître qu’un parc éolien industriel apporte un trouble de voisinage qui doit être indemnisé. Le jugement intègre même une reconnaissance de ce que l’on appelle le syndrome éolien : une atteinte à la santé causée par la présence de ces éoliennes.

Christel et Luc Fockaert avaient choisi ce coin de paradis, habitation et gîte rural rénovés dans un environnement préservé au coeur du Parc naturel du Haut Languedoc en zone ZNIEFF ( Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) et Natura 2000, avant qu'il ne devienne un enfer suite à l'implantation d'une centrale de 6 éoliennes industrielles.

La préfecture de l’Aude a récemment publié un texte censé orienter les futures implantations de parcs éoliens industriels dans le respect des paysages et de ce patrimoine commun qu’ils constituent. Le projet peut faire sourire quand on songe au massacre qui a déjà eu lieu dans les Corbières par exemple. 270 éoliennes ont été installées dans l’Aude dans le cadre d’un premier plan de gestion des paysages sans qu’on comprenne en quoi ce plan a protégé quoi que ce soit. Mais si on pouvait avoir encore des doutes il suffit de lire le texte en question pour en apprécier la perversion (1).

Je tenais à vous remercier pour le beau compteur Linky tout vert que vous m’avez offert. Pourtant je vous avais écrit à plusieurs reprises pour vous dire que je n’en avais pas besoin, que le compteur tout noir que j’avais, marchait très bien depuis plus de quarante ans et qu’il n’y avait pas de raison que cela cesse.

Dans La Dépêche, quotidien toulousain du groupe Baylet qui possède toute la presse grand public d’Occitanie, quand on fait un dossier sur l’éolien industriel il faut obligatoirement que l’on ait au moins une interview d’Agnès Langevine, vice-présidente de la Région en charge de la transition énergétique, au point qu’on pourrait se demander si elle ne fait par partie de la rédaction.

En juin 2021, la revue S!lence a publié son 500ème numéro. Créée en 1982, c’est la plus ancienne revue écologiste française encore en activité. La revue explore les alternatives concrètes et cherche à aborder tout sujet non seulement sous l’angle écologique et décroissant, mais aussi au regard du féminisme et de la non-violence. S!lence cherche à porter la parole de celles et ceux qui en France et partout ailleurs dans le monde mettent en place des alternatives: de l’agroécologie à l’habitat partagé, des éducations alternatives aux transports doux, des mobilisations féministes aux ZAD, en passant par les lieux de solidarité avec les personnes migrantes. C'est à Béziers, à La Cosmopolithèque, que S!lence a souhaité fêter son 500ème numéro.
Entretien avec Pierre Lucarelli, bénévole au sein de cette revue libre et participative.
 Propos recueillis le 26 juin 2021 par Robert Martin

Tout récemment à Béziers une grande affiche étalait son ventre nu et rond caressé amoureusement par une future maman. Le commentaire était : « son avenir est entre vos mains. Pour lui, nous planterons 5 000 arbres. » Rien à dire ; effectivement, une partie de la résilience au changement climatique qui est en cours et nous menace à court terme est dans le respect des arbres, des forêts dont l’étendue a grandement varié au cours des siècles, mais dont l’importance écologique était connue dès le XIXème siècle, avec reforestation.

Ne changez rien, continuez à consommer, à rouler, voler, regarder des films en streaming, tout va bien, l’électricité est là.

"Rien n'est impossible" : ce slogan est celui de l’agence Saatchi&Saatchi qu’Enercoop a choisi pour reprendre « sa vraie place, celle de leader culturel de l’électricité verte en France ». Hormis le fait que l’on ignorait qu’il y avait des leaders culturels de l’électricité verte et qu’Enercoop avait les moyens financiers de se payer une telle agence ayant pignon sur rue dans de nombreux pays et acheter des spots sur France Inter, France Info, Les Indés radio et Radio Nova, le message choisi pour reconquérir cette place laisse rêveur.

Novembre 2020 : la justice a acquitté Xavier – militant écologiste de L’Amassada contre les éoliennes industrielles et le méga transformateur de RTE à Saint Victor-et-Melvieu (12) - du délit de « jet de feuilles d’origine végétale sur personne dépositaire de l’autorité publique » lors de la manif à Rodez en 2017 (une vidéo prouve son innocence), mais le juge a cru bon de le condamner à une amende de 300 € pour port d’arme, à savoir un Opinel !

« À la demande du ministère de la Transition écologique, la Dreal Occitanie organise sur le territoire de la région une large consultation des acteurs de la biodiversité, dans le but d’alimenter la réflexion du gouvernement en vue de l’élaboration de la Stratégie nationale de la biodiversité 2021-2030. » Ainsi commence un texte de la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement (Dreal), texte qui sur 12 pages tente de dresser un état des lieux des risques pour la biodiversité en Occitanie.(1)

Envie à Béziers commence une collaboration avec Jean Pougnet, dont les biterrois ont bien connu la plume dans Olé magazine. Membre du collectif TNE-OE – toutesnosenergies.fr, il produira une série d'articles consacrés aux politiques liées aux énergies renouvelables.

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