Le 15 octobre 1987 était assassiné le capitaine Thomas Sankara, élu président du Burkina Fasso quatre ans plus tôt. Un militaire, comme Chavez, lui aussi portant des idées plutôt de « gauche » disons, collectivistes, ce qui est cohérent si on y pense vraiment. Comme Lumumba, comme Allende, comme toujours, les présidents progressistes qui ont œuvré pour le peuple ont été éliminés par ceux qui inspirent aujourd’hui les nouveaux dirigeants belligérants du monde moderne. Il fallait se débarrasser de ces modèles encombrants pour les dirigeants véreux, il s’agissait surtout de tuer l’espoir. Mais, tant que l’idée que d’autres voies sont possibles persiste encore quelque part dans un coin du monde et de nos têtes, que des gens œuvrent pour re-inventer sans cesse d’autres contre-feux, tout n’est pas perdu. Capitaine Thomas Sankara de Christophe Cupelin contient une somme d’archives impressionnantes qui en disent long sur ce personnage d’une grande finesse, qui faisait face à des méprisants voulant asservir le peuple africain. Un documentaire accessible à ne pas manquer, disponible dans l’abonnement à CinéMutins. |
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