Édito – La chasse aux migrants est ouverte …

Il faut reconnaître une qualité à Bruno Retailleau : sa constance ! Son obsession sécuritaire liée à l’immigration le met dans une forme exceptionnelle. Pas encore revenu d'être Ministre de l'Intérieur et donc de pouvoir enfin mettre peut-être en œuvre certains de ses fantasmes, il n'arrête pas, dans les médias, de multiplier les annonces et les propositions plus répressives les unes que les autres.
L’actualité « hebdromadaire » biterroise, en long, en large et en travers
Le montage qui faisait la fierté du maire de Béziers vient d’être recalé par la chambre régionale des comptes d’Occitanie (CRCO). C’est le crash annoncé du bricolage municipal.
De temps à autre, par curiosité on lit l’interview d’un ponte de l’économie libérale sur le déficit français et la façon d’en sortir.
Le 7 octobre 1950, voilà exactement 74 ans, l'armée chinoise pénètre au Tibet. Devant les 30000 soldats chinois, les troupes locales s'enfuient sans presque combattre.
 Urgence sociale et climatique : A69, une lutte, un symbole        
 
Un événement Envie à Béziers

Une projection-débat d'ALLIANCES TERRESTRES
 
en présence de la réalisatrice
 
Jeudi 7 novembre 2024 à 19h à la Cimade à Béziers
 
14 rue de la Rotonde
 
Accueil dès 18h30.
 
Projection au chapeau / Buffet dînatoire à prix libre.
 

ALLIANCES TERRESTRES
Un film d’Isabelle Haelvoët - 89 mn - 2024
La lutte locale contre le projet de l’autoroute A69 prévoyant de relier Castres à Toulouse a démarré depuis de nombreuses années. Voilà qu’elle a pris une nouvelle dimension depuis 2021, non seulement en raison des premiers signes concrets de sa construction (usines à bitume, abattage des arbres, démarrage des travaux…) mais surtout en raison de la multiplication des collectifs s’opposant à ce projet d’autoroute aberrant qui s’acharne à fracturer le territoire. Rappelons que, sous prétexte de désenclavement du Tarn et de droit à la mobilité, la réalisation de cette infrastructure fait fi de la destruction de près de 400 hectares de terres agricoles, d’alignement d’arbres centenaires, de zones humides, et d’espèces protégées...
Isabelle Haelvoët nous retrace l’histoire de la montée en puissance du mouvement de résistance. Suivant la lutte depuis ses débuts, elle a gagné la confiance des diverses personnes impliquées sur le terrain. Elle s’appuie sur ses propres images, sur des archives journalistiques, ainsi que des images capturées par des militants.
Par les récits de ses acteurs, on découvre ainsi la genèse du collectif La Voie Est Libre, leur alliance avec la Confédération Paysanne, le Groupe National de Surveillance des Arbres, les chercheurs de l’Atecopol, les activistes de Extinction Rebellion, et enfin l’essor donné par les Soulèvements de la Terre. A ces voix et actions de terrain (marches, création de multiples ZAD, occupations des arbres par les écureuils, grèves de la faim, etc…) s’entremêlent celles, plus distanciées, de Geneviève Azam (économiste et essayiste), Geneviève Pruvost (sociologue) et Claire Dujardin (avocate). Leurs éclairages singuliers autour de l’usage des terres et de l’accaparement des terres agricoles, des concepts de subsistances, d’écoféminisme, de justice environnementale et la recontextualisation de cette lutte dans l’histoire offre des pistes de réflexion optimistes… Pistes soulignées avec poésie grâce au fil rouge constitué de textes tirés du livre de Geneviève Azam, "Lettre à la Terre Et la Terre répond".
 
Pour soutenir le film : la cagnotte.

 
Dans son livre « Le prophète rouge » Julie Pagis chercheuse en science politique nous plonge dans la descente aux enfers d’un groupe de militants maoïstes des années 1970
C'est donc mon grand-père Delfin Fernandez Médiavilla qui se trouve parmi ces 33 prisonniers arrêtés le 8 octobre 1934 par la garde civile dans la montagne, près du village de Brañosera. ( voir article précédent )
Du 5 au 18 octobre 1934, dans les Asturies, les mineurs sont à la pointe du soulèvement suite à l'appel à la grève générale lancé dans la nuit du 4 au 5 octobre 1934. La force de ce mouvement réside dans le fait que les partis et les syndicats sont unis, l’UGT (socialistes) et la CNT (anarchistes) forment l’UHP...
L’insurrection lancée en octobre 1934 pour éviter l’instauration d’un régime fasciste va échouer au niveau national par manque d’organisation et d’unité. Dans les Asturies, l’insurrection va se transformer en commune grâce à la solidarité des mineurs.

Édito

Il faut reconnaître une qualité à Bruno Retailleau : sa constance ! Son obsession sécuritaire liée à l’immigration le met dans une forme exceptionnelle. Pas encore revenu d'être Ministre de l'Intérieur  et donc de pouvoir enfin mettre peut-être en œuvre certains de ses fantasmes, il n'arrête pas, dans les médias,  de multiplier les annonces et les propositions plus répressives les unes que les autres.

Bram, Bram, Bram, le bruit du vieux scooter pétaradant de François Hollande vient de retentir, samedi, dans une petite ville de l’Aude, Bram.

L’honneur est sauf pour le Nouveau Front Populaire: l’union des gauches, arrivée en tête des élections législatives, ne participera pas au gouvernement Barnier. Alors qu’une majorité de Français a voté pour une société de progrès social et écologique, le gouvernement constitué par le Premier ministre, issu du parti arrivé en queue de peloton à l’Assemblée, reflète une vision de la France réactionnaire et aveugle aux grands enjeux du futur.

Quand on ne veut pas reconnaître sa défaite, on invente des mots pour faire diversion : une éventuelle perspective de cohabitation (logiquement Macron / Castets) devient la recherche d’une « coalitation » puis le projet d’une « coexistance exigeante » ! Ma foi, on est bien passé par En marche, puis Renaissance et maintenant Ensemble pour la République.

Le président a choisi un premier ministre : Michel Barnier, personnage imbu de lui-même, dont la pensée politique semble se résumer au bon sens près de chez-vous, qui n’avait jusqu’à hier aucune perspective de diriger un gouvernement et donc pas vraiment de projet.

La bataille culturelle précède-t-elle la victoire politique ? Il est plus aisé de répondre à cette question qu’à celle, insoluble, de la poule et de l’œuf.

Si la question de la prééminence de la bataille culturelle avait été posée à Antonio Gramsci, penseur marxiste mort, emprisonné par Mussolini en 1937, il aurait répondu par l’affirmative.

Ramenée à l’actualité la réponse est toujours la même. Pour espérer battre la droite et l’extrême droite, il va falloir gagner idéologiquement avant de gagner électoralement.

Dans le florilège des commentaires fielleux sur la stratégie de LFI, on a droit à tout. Thomas Legrand chroniqueur à France Inter ou éditorialiste à Libération en est un exemple parfait.

Dans un papier récent, portant sur la menace de procédure de destitution du chef de l’Etat, il détecte ainsi la volonté « de miner le NFP depuis le résultat des européennes » et un coup bas pour diviser la gauche ; il oublie que le NFP est né  après les Européennes avec entre autres le soutien de LFI.

Nous pensions dans cet édito commenter la désignation du nouveau locataire de Matignon. Pourtant toujours pas de fumée blanche à la cheminée de l'Elysée. L'attente interminable se prolonge et la liste des prétendants s'allonge. En plus des 4 premiers ministrables évoqués la semaine dernière, d'autres noms sont venus se rajouter à la liste. On parle maintenant de Valérie Pécresse ou encore de Michel Barnier. Personne ne cite, par contre et à son grand désespoir, le petit qui n'arrête pas de lever son doigt au fond de la classe en criant "moi, moi, moi!". Vous avez évidemment reconnu l'insatiable Manuel Valls !

La finale approche pour désigner le locataire de Matignon. Les séries ont déjà eu lieu. Les favoris se préparent. L'équipe Nouveau Front Populaire devrait logiquement remporter la mise mais les lois du sport sont impitoyables surtout quand c'est le roi de l'Olympe lui-même qui désigne le vainqueur.

Ôtez-nous d'un doute ! La majorité présidentielle a bien perdu les élections européennes puis par deux fois les élections législatives ? Dans toute démocratie qui se respecte, on tire le bilan du processus électoral en écartant les perdants... pas chez nous !

Le ciel parisien n'a pas apprécié et la pluie en continu  toute la soirée a clairement exprimé tout ce qu'il y a à penser de cette journée de la négation des besoins réels des vrais gens et de notre société. La parade a donc eu lieu sous une pluie torrentielle, le long d’un fleuve militarisé, dans une lumière crépusculaire. Ce n’était pas une cérémonie olympique, mais  un spectacle de fin d’année confus, entrecoupé de publicités pour Louis Vuitton.

Non seulement le banquier/président tente de voler notre vote en faveur du Nouveau Front Populaire en n’appelant ni au respect des urnes ni à consulter pour un nouveau gouvernement, mais il envoie voter à l’Assemblée nationale 17 ministres démissionnaires (élu. e. s député. e. s, mais toujours en poste), dans le but de remettre Yaël Braun-Pivet au perchoir.  

Dans la plupart des démocraties, le parti ou l’alliance qui arrive en tête aux élections est considéré comme le gagnant. Dans la monarchie républicaine française, ce n’est pas le cas.

Nous avons battu l'extrême droite. Un vrai soulagement ! Il n'y a pas de petite joie ! Mais voir la tête des représentants du Rassemblement National ce dimanche soir sur les plateaux télés fait partie de ces satisfactions auxquelles nous aimerions nous habituer.

Non seulement le Rassemblement National n'a pas la majorité absolue mais il se classe troisième, derrière le Nouveau Front Populaire et l'alliance gouvernementale. On l'a échappé belle et le piège que nous a tendu Emmanuel Macron s'est finalement refermé sur lui.

Le premier tour des élections législatives anticipées a levé une double interrogation : la France est-elle majoritairement à droite ? le réservoir de l’abstention est-il à gauche ?

Nous espérions tous que les sondages pouvaient se tromper, ça n’a pas été le cas. Les prévisions les plus sombres se sont réalisées. Avec 33,14 % des suffrages exprimés, le RN peut prétendre à la majorité absolue pour gouverner le pays.

On ne cesse de s'interroger sur la décision du président de la République, y compris parmi ses allié.es, de dissoudre l'Assemblée nationale. Réaction mégalomaniaque ? Position jusqu'au boutiste ? Mésinterprétation du contexte politique ? Toutes ces hypothèses peuvent converger. Il en est une qui a été moins développée. Ne pourrait-on imaginer au vu de la politique de son gouvernement ou de sa communication qu'Emmanuel Macron est ou est devenu un agent de l'extrême droite ?

Joyeux, jeune, enthousiaste... Une valse à trois temps, libre, égalitaire et fraternelle.
Ce vent qui souffle enfin sur ce pays nous donne des ailes, des envies de certitude : oui c'est possible !

Jordan Bardella clame à longueur de campagne que sa priorité c'est de défendre le pouvoir d'achat des françaises et des français ! Jordan Bardella et le Rassemblement National sont des menteurs et des faussaires.  "Faussaire" dont la définition comme personne qui commet un faux, qui imite, qui falsifie quelque chose d'authentique, qui altère la vérité colle parfaitement au personnage.

S’il semble évident pour chacun que sans union de toutes ses composantes, la gauche n’a aucune chance de gagner les législatives, il n’est pas sûr que tout le monde ait envie de l’emporter.

Les calculs tordus n’étant pas l’apanage de Macron, les précédentes élections sabotées par une partie du PS en témoignent. De plus le mode de scrutin majoritaire à deux tours sur plus de 500 circonscriptions favorise l’émergence de dissidents, mécontents des choix de leur parti qui affaiblissent leur camp.

Si vendredi prochain, le « Front populaire » est en ordre de bataille ce sera donc un exploit qui pourrait galvaniser les électeurs et mobiliser certains de ceux qui se sont éloignés des urnes.

Gilets jaunes, retraites, banlieues, agriculteurs, Kanaky. . . le pompier pyromane de l’Élysée provoque dorénavant des insurrections sur un rythme trisannuel.

Après les oubliés sociaux des banlieues, les oubliés économiques de l’agriculture c’est maintenant au tour des oubliés de la décolonisation de rappeler avec virulence qu’un président et son gouvernement ne peuvent pas faire n’importe quoi.

Parlons-en, puisque les vignerons nous disent que l’Inrae (1) fait des expériences sur la vigne. En résumé, il s’agit de noircir les vignobles de panneaux photovoltaïques, sous prétexte que l’on protégerait nos cultures du réchauffement climatique. On les met à l’ombre et en plus, les agriculteurs vendent l’électricité produite.

Alors que l’État avait, dans un premier temps, autorisé le photovoltaïque uniquement sur les toits et en zones anthropisées (centres commerciaux, anciennes carrières, etc.), les industriels ont eu, une fois de plus, des dérogations pour les mettre au sol, ce qui leur coûte moins cher. Ils ont trouvé la parade avec le concept « d’agrivoltaïque » tentant de convaincre les paysans que c’était une solution « miracle » : on peut y faire paître des moutons (comme si l’herbe poussait bien à l’ombre), et, en surélevant les installations, on peut y cultiver des fruitiers… enfin, et surtout, c’est un revenu complémentaire au monde agricole qui se plaint de ne pas en avoir assez.

Robert Ménard ne cesse d’explorer les pouvoirs de police administrative des maires. Dernier épisode en date : l’arrêté maintenant un couvre-feu de 23 h à 6h du matin pour les moins de treize ans dans les quartiers prioritaires de la ville jusqu’en septembre 2024. Mais aussi l’arrêté imposant aux commerces alimentaires de fermer de 20 heures à 6 heures dans l’hypercentre de Béziers jusqu’en juillet 2025 pour motif de troubles à l’ordre public. En droit, la liberté est encore la règle en France et la restriction de police l’exception.

"La liberté de la presse ne s'use que si on ne s'en sert pas", telle est la devise du Canard Enchaîné; c'est vrai aussi pour la liberté d'expression ! Une liberté d'opinion bien mise à mal de plus en plus en plus souvent. La guerre en Palestine en est un exemple édifiant : il suffit de critiquer la politique du gouvernement  israélien dans la bande de Gaza pour être immédiatement traité d'antisémite ! Désormais, demander un cessez le feu, l'arrêt d'un génocide annoncé, la fin du massacre d'une population prise en otage, le respect des résolutions de l'ONU sur la Palestine, est devenu "faire l'apologie du terrorisme".

Toute personne ayant fréquenté les comptoirs de bar aura connu ces personnages qui s’inventent des vies ou les enjolivent et les racontent si bien qu’à la fin ils y croient eux-mêmes.

Les économistes semblent faire partie de cette population d’affabulateurs ou du moins un certain nombre.

Il y a quelques décades, le péril jeune, via un film éponyme faisait rire. Aujourd’hui, aux dires des macronistes, de la droite et de l’extrême droite, le péril jeune fait peur.

On connaît la manie du maire actuel de Béziers de rebaptiser "sa" ville "capitale du vin, de la bière, du chocolat..." Béziers, une des plus pauvres de France, a surtout été pour lui une plateforme pour propager son idéologie d'extrême-droite.

La Cour européenne des droits de l'Homme vient de condamner la France pour son accueil des harkis "pas compatible avec le respect de la dignité humaine" : c’est le moins que l’on puisse dire ! L'État a par ailleurs été condamné à verser plus de 19 500 euros aux quatre requérants, issus de la même famille, au prorata de leur temps passé dans le camp de Bias dans le Lot-et-Garonne.

En 2023, trois ans après un arrêt historique épinglant le « pays des Lumières » pour la surpopulation de ses prisons, la France a de nouveau été condamnée par la CEDH qui pointe non seulement et à nouveau la surpopulation carcérale mais également les conditions de détention indignes qui vont avec, et ce, dans bon nombre d’établissements français, en particulier à Fresnes où le taux de surpopulation était de 197 %.

Normalement, les gens sont condamnés à une privation de liberté et pas au manque d'hygiène et de dignité.

Je ne sais pas si quelqu’un comprend quelque chose aux stratégies de l’Europe mais si c’est le cas qu’il nous écrive.

La commission européenne a pondu un Green Deal qui se propose, entre autres, de développer les énergies renouvelables et principalement l’éolien et le photovoltaïque.

Cette politique répond  à deux enjeux : décarbonner la production d’électricité et renforcer l’indépendance énergétique de l’Europe. Pour cela elle a incité ou permis aux États de subventionner de différentes manière les exploitants de centrales éoliennes ou photovoltaïques.

Ceux-ci sont pour le moment majoritairement européens et, même si on commence à voir débarquer des acteurs chinois et coréens à côté des Canadiens présents depuis les débuts, la cohérence semble préservée. 

Trop d'eau dans le Nord, manque d'eau au Sud, nappes phréatiques à sec, des agriculteurs et agricultrices en péril, des villages sans eau été comme hiver, le tout sur fond de pollution de notre eau potable... Tout va bien, madame la marquise !

Alors on fait quoi ? des bassines ? Toujours plus d'irrigation pour les grandes monocultures ? On continue de privatiser l'eau ? ou bien on réfléchit à long terme et on change de modèle ?

Après dix ans de tentatives pour positionner Béziers comme capitale des Gaules (et son maire comme prélat), il est temps de revisiter cette obsession « ménardienne ».

Robert Ménard ne surprend plus. Dans un article récent, nous parlions du dévoiement des fonctions de la Médiathèque de Béziers par le président de l'Agglomération.

Vendredi 8 mars : journée internationale des droits des femmes, avec pour thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

Le ministre de l’Economie s’était planté dans ses prévisions de croissance. Visiblement il ne lit pas les journaux car nombreux étaient ceux qui trouvaient qu’elles étaient un peu exagérées.

Les chiffres montrent que l'obésité est une maladie qui prend de l'ampleur dans nos populations occidentales gavées de mal bouffe industrielle. On parle de maladie sociale aussi tant les inégalités face à ce fléau sont flagrantes et touchent les couches les plus pauvres de la société. Une autre obésité, d'une autre nature, devient pandémique,  c'est celle des bénéfices des grandes entreprises du CAC 40 gavées au profit(erolle?).

L’orchestration et la rythmicité des buzz distillés par le maire de Béziers obéissent au souci d’occuper l’espace culturel et politique. Elles servent son camp, celui de la réaction. Elles servent aussi son appétence d’une stature nationale : jusqu’au buzz de trop ?

Alors que les écoles publiques avaient refusé en bloc le port de l'uniforme lors de la première mandature de Robert Ménard, 4 écoles de Béziers ont d'ores et déjà levé le doigt à la mesure gouvernementale.

Incroyable atmosphère, plutôt tranquillou, pas de cars de CRS, donc pas de blessés, ça change du climat violent du déploiement des forces de l’ordre, avec de graves blessures lors des actions des Soulèvements de la Terre (mais aussi sur les gilets jaunes, les manifestants contre la réforme des retraites, etc.).

A tous les écolos qui se lamentent de voir la transition énergétique quitter le ministère de l’environnement, il faut dire une chose : il n’y a jamais eu de transition énergétique. Ça n’existe pas.

Les Français devraient se méfier de la jeunesse affichée comme preuve de changement. Ils se sont déjà fait piéger en 2017 et en 2022.

De tous les barrages, celui que devait faire Macron contre le RN est certainement le plus fissuré. Au point de lâcher, comme le barrage de Malpasset à Fréjus dans le Var ? Ce n’est pas impossible.

La loi sur l'immigration a révélé une nouvelle version de la langue de bois déjà à la mode de la part de la sphère politique. Dans pratiquement toutes les interventions des parlementaires interrogés sur leur adhésion à la nouvelle loi proposée par la Commission mixte paritaire sur l'immigration, revient en boucle, comme un leitmotiv un nouvel argument qui se résume à : "les Français dans leur grande majorité sont pour" ou bien "c'est l'attente d'une grande majorité des français" et d'autres phrases du même genre.

Gérard Depardieu est accusé de viols et de violences sexuelles. En plus, il a été filmé à plusieurs reprises en train de prononcer des remarques sexistes et intolérables dans le reportage de Complément d'enquête sur France 2 le jeudi 7 décembre 2023.

« Biltoki » et « Grands Buffets » qui veulent s’installer à Béziers, « Atosca » pour la construction de l’A69 entre Toulouse et Castres, « Bouygues » pour la construction du nouveau Palais de justice de Paris : partout les capitalistes cherchent à siphonner les fonds publics.

Les élections européennes sont dans la ligne de mire de la tante et de la nièce Le Pen. Pour espérer surfer sur la vague électorale l’une entretient la peur alors que l’autre l’organise. C’est une petite différence qui peut avoir des grandes conséquences.

Branle le bas de "combat" pour la viticulture languedocienne en cette fin d'année 2023 et grosses mobilisations : manifestation régionale à Narbonne  le 25 novembre dernier, réunion avec le préfet de l'Hérault puis avec le ministre  Marc Fesneau qui s'est rendu ensuite au  SITEVI à Montpellier sans parler du plan irrigation du Département de l'Hérault.

Partout dans le monde l’ensauvagement du capitalisme fait rage et produit ses effets dévastateurs écologiques et sociaux. Il n’y a plus d’alternative, il faut combattre la cause si nous ne voulons plus subir les effets.

Il existe 49,3 manières de passer en force. C’est le cas encore avec ce budget 2024 qui a été adopté sans véritable discussion.

Toutes les conditions sont réunies pour que la loi immigration, en débat la semaine dernière au Sénat, devienne le marqueur majeur de la dérive à l’extrême droite de l’actuel gouvernement.

Un proverbe que nous aimerions voir s’accomplir, mais ce n’est pas gagné  ! La situation internationale donne le frisson et les débats nationaux sentent le moisi. On est bien loin de la tendresse !

Ce printemps et cet automne, toutes les associations, collectifs, syndicats, mouvements politiques et citoyens, qui se sont mobilisés contre la construction de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse ont fait de cette lutte un nouveau Larzac.

Au nom de notre humanité commune, il y a des moments où toutes et tous, ensemble, indépendamment de nos appartenances ou opinions philosophiques, religieuses, syndicales, politiques ou autres, nous avons le devoir de trouver les moyens et les mots pour dire non à l’inacceptable, à l'insupportable.

Édito

Il faut reconnaître une qualité à Bruno Retailleau : sa constance ! Son obsession sécuritaire liée à l’immigration le met dans une forme exceptionnelle. Pas encore revenu d'être Ministre de l'Intérieur  et donc de pouvoir enfin mettre peut-être en œuvre certains de ses fantasmes, il n'arrête pas, dans les médias,  de multiplier les annonces et les propositions plus répressives les unes que les autres.

Bram, Bram, Bram, le bruit du vieux scooter pétaradant de François Hollande vient de retentir, samedi, dans une petite ville de l’Aude, Bram.

L’honneur est sauf pour le Nouveau Front Populaire: l’union des gauches, arrivée en tête des élections législatives, ne participera pas au gouvernement Barnier. Alors qu’une majorité de Français a voté pour une société de progrès social et écologique, le gouvernement constitué par le Premier ministre, issu du parti arrivé en queue de peloton à l’Assemblée, reflète une vision de la France réactionnaire et aveugle aux grands enjeux du futur.

Quand on ne veut pas reconnaître sa défaite, on invente des mots pour faire diversion : une éventuelle perspective de cohabitation (logiquement Macron / Castets) devient la recherche d’une « coalitation » puis le projet d’une « coexistance exigeante » ! Ma foi, on est bien passé par En marche, puis Renaissance et maintenant Ensemble pour la République.

Le président a choisi un premier ministre : Michel Barnier, personnage imbu de lui-même, dont la pensée politique semble se résumer au bon sens près de chez-vous, qui n’avait jusqu’à hier aucune perspective de diriger un gouvernement et donc pas vraiment de projet.

La bataille culturelle précède-t-elle la victoire politique ? Il est plus aisé de répondre à cette question qu’à celle, insoluble, de la poule et de l’œuf.

Si la question de la prééminence de la bataille culturelle avait été posée à Antonio Gramsci, penseur marxiste mort, emprisonné par Mussolini en 1937, il aurait répondu par l’affirmative.

Ramenée à l’actualité la réponse est toujours la même. Pour espérer battre la droite et l’extrême droite, il va falloir gagner idéologiquement avant de gagner électoralement.

Dans le florilège des commentaires fielleux sur la stratégie de LFI, on a droit à tout. Thomas Legrand chroniqueur à France Inter ou éditorialiste à Libération en est un exemple parfait.

Dans un papier récent, portant sur la menace de procédure de destitution du chef de l’Etat, il détecte ainsi la volonté « de miner le NFP depuis le résultat des européennes » et un coup bas pour diviser la gauche ; il oublie que le NFP est né  après les Européennes avec entre autres le soutien de LFI.

Nous pensions dans cet édito commenter la désignation du nouveau locataire de Matignon. Pourtant toujours pas de fumée blanche à la cheminée de l'Elysée. L'attente interminable se prolonge et la liste des prétendants s'allonge. En plus des 4 premiers ministrables évoqués la semaine dernière, d'autres noms sont venus se rajouter à la liste. On parle maintenant de Valérie Pécresse ou encore de Michel Barnier. Personne ne cite, par contre et à son grand désespoir, le petit qui n'arrête pas de lever son doigt au fond de la classe en criant "moi, moi, moi!". Vous avez évidemment reconnu l'insatiable Manuel Valls !

La finale approche pour désigner le locataire de Matignon. Les séries ont déjà eu lieu. Les favoris se préparent. L'équipe Nouveau Front Populaire devrait logiquement remporter la mise mais les lois du sport sont impitoyables surtout quand c'est le roi de l'Olympe lui-même qui désigne le vainqueur.

Ôtez-nous d'un doute ! La majorité présidentielle a bien perdu les élections européennes puis par deux fois les élections législatives ? Dans toute démocratie qui se respecte, on tire le bilan du processus électoral en écartant les perdants... pas chez nous !

Le ciel parisien n'a pas apprécié et la pluie en continu  toute la soirée a clairement exprimé tout ce qu'il y a à penser de cette journée de la négation des besoins réels des vrais gens et de notre société. La parade a donc eu lieu sous une pluie torrentielle, le long d’un fleuve militarisé, dans une lumière crépusculaire. Ce n’était pas une cérémonie olympique, mais  un spectacle de fin d’année confus, entrecoupé de publicités pour Louis Vuitton.

Non seulement le banquier/président tente de voler notre vote en faveur du Nouveau Front Populaire en n’appelant ni au respect des urnes ni à consulter pour un nouveau gouvernement, mais il envoie voter à l’Assemblée nationale 17 ministres démissionnaires (élu. e. s député. e. s, mais toujours en poste), dans le but de remettre Yaël Braun-Pivet au perchoir.  

Dans la plupart des démocraties, le parti ou l’alliance qui arrive en tête aux élections est considéré comme le gagnant. Dans la monarchie républicaine française, ce n’est pas le cas.

Nous avons battu l'extrême droite. Un vrai soulagement ! Il n'y a pas de petite joie ! Mais voir la tête des représentants du Rassemblement National ce dimanche soir sur les plateaux télés fait partie de ces satisfactions auxquelles nous aimerions nous habituer.

Non seulement le Rassemblement National n'a pas la majorité absolue mais il se classe troisième, derrière le Nouveau Front Populaire et l'alliance gouvernementale. On l'a échappé belle et le piège que nous a tendu Emmanuel Macron s'est finalement refermé sur lui.

Le premier tour des élections législatives anticipées a levé une double interrogation : la France est-elle majoritairement à droite ? le réservoir de l’abstention est-il à gauche ?

Nous espérions tous que les sondages pouvaient se tromper, ça n’a pas été le cas. Les prévisions les plus sombres se sont réalisées. Avec 33,14 % des suffrages exprimés, le RN peut prétendre à la majorité absolue pour gouverner le pays.

On ne cesse de s'interroger sur la décision du président de la République, y compris parmi ses allié.es, de dissoudre l'Assemblée nationale. Réaction mégalomaniaque ? Position jusqu'au boutiste ? Mésinterprétation du contexte politique ? Toutes ces hypothèses peuvent converger. Il en est une qui a été moins développée. Ne pourrait-on imaginer au vu de la politique de son gouvernement ou de sa communication qu'Emmanuel Macron est ou est devenu un agent de l'extrême droite ?

Joyeux, jeune, enthousiaste... Une valse à trois temps, libre, égalitaire et fraternelle.
Ce vent qui souffle enfin sur ce pays nous donne des ailes, des envies de certitude : oui c'est possible !

Jordan Bardella clame à longueur de campagne que sa priorité c'est de défendre le pouvoir d'achat des françaises et des français ! Jordan Bardella et le Rassemblement National sont des menteurs et des faussaires.  "Faussaire" dont la définition comme personne qui commet un faux, qui imite, qui falsifie quelque chose d'authentique, qui altère la vérité colle parfaitement au personnage.

S’il semble évident pour chacun que sans union de toutes ses composantes, la gauche n’a aucune chance de gagner les législatives, il n’est pas sûr que tout le monde ait envie de l’emporter.

Les calculs tordus n’étant pas l’apanage de Macron, les précédentes élections sabotées par une partie du PS en témoignent. De plus le mode de scrutin majoritaire à deux tours sur plus de 500 circonscriptions favorise l’émergence de dissidents, mécontents des choix de leur parti qui affaiblissent leur camp.

Si vendredi prochain, le « Front populaire » est en ordre de bataille ce sera donc un exploit qui pourrait galvaniser les électeurs et mobiliser certains de ceux qui se sont éloignés des urnes.

Gilets jaunes, retraites, banlieues, agriculteurs, Kanaky. . . le pompier pyromane de l’Élysée provoque dorénavant des insurrections sur un rythme trisannuel.

Après les oubliés sociaux des banlieues, les oubliés économiques de l’agriculture c’est maintenant au tour des oubliés de la décolonisation de rappeler avec virulence qu’un président et son gouvernement ne peuvent pas faire n’importe quoi.

Parlons-en, puisque les vignerons nous disent que l’Inrae (1) fait des expériences sur la vigne. En résumé, il s’agit de noircir les vignobles de panneaux photovoltaïques, sous prétexte que l’on protégerait nos cultures du réchauffement climatique. On les met à l’ombre et en plus, les agriculteurs vendent l’électricité produite.

Alors que l’État avait, dans un premier temps, autorisé le photovoltaïque uniquement sur les toits et en zones anthropisées (centres commerciaux, anciennes carrières, etc.), les industriels ont eu, une fois de plus, des dérogations pour les mettre au sol, ce qui leur coûte moins cher. Ils ont trouvé la parade avec le concept « d’agrivoltaïque » tentant de convaincre les paysans que c’était une solution « miracle » : on peut y faire paître des moutons (comme si l’herbe poussait bien à l’ombre), et, en surélevant les installations, on peut y cultiver des fruitiers… enfin, et surtout, c’est un revenu complémentaire au monde agricole qui se plaint de ne pas en avoir assez.

Robert Ménard ne cesse d’explorer les pouvoirs de police administrative des maires. Dernier épisode en date : l’arrêté maintenant un couvre-feu de 23 h à 6h du matin pour les moins de treize ans dans les quartiers prioritaires de la ville jusqu’en septembre 2024. Mais aussi l’arrêté imposant aux commerces alimentaires de fermer de 20 heures à 6 heures dans l’hypercentre de Béziers jusqu’en juillet 2025 pour motif de troubles à l’ordre public. En droit, la liberté est encore la règle en France et la restriction de police l’exception.

"La liberté de la presse ne s'use que si on ne s'en sert pas", telle est la devise du Canard Enchaîné; c'est vrai aussi pour la liberté d'expression ! Une liberté d'opinion bien mise à mal de plus en plus en plus souvent. La guerre en Palestine en est un exemple édifiant : il suffit de critiquer la politique du gouvernement  israélien dans la bande de Gaza pour être immédiatement traité d'antisémite ! Désormais, demander un cessez le feu, l'arrêt d'un génocide annoncé, la fin du massacre d'une population prise en otage, le respect des résolutions de l'ONU sur la Palestine, est devenu "faire l'apologie du terrorisme".

Toute personne ayant fréquenté les comptoirs de bar aura connu ces personnages qui s’inventent des vies ou les enjolivent et les racontent si bien qu’à la fin ils y croient eux-mêmes.

Les économistes semblent faire partie de cette population d’affabulateurs ou du moins un certain nombre.

Il y a quelques décades, le péril jeune, via un film éponyme faisait rire. Aujourd’hui, aux dires des macronistes, de la droite et de l’extrême droite, le péril jeune fait peur.

On connaît la manie du maire actuel de Béziers de rebaptiser "sa" ville "capitale du vin, de la bière, du chocolat..." Béziers, une des plus pauvres de France, a surtout été pour lui une plateforme pour propager son idéologie d'extrême-droite.

La Cour européenne des droits de l'Homme vient de condamner la France pour son accueil des harkis "pas compatible avec le respect de la dignité humaine" : c’est le moins que l’on puisse dire ! L'État a par ailleurs été condamné à verser plus de 19 500 euros aux quatre requérants, issus de la même famille, au prorata de leur temps passé dans le camp de Bias dans le Lot-et-Garonne.

En 2023, trois ans après un arrêt historique épinglant le « pays des Lumières » pour la surpopulation de ses prisons, la France a de nouveau été condamnée par la CEDH qui pointe non seulement et à nouveau la surpopulation carcérale mais également les conditions de détention indignes qui vont avec, et ce, dans bon nombre d’établissements français, en particulier à Fresnes où le taux de surpopulation était de 197 %.

Normalement, les gens sont condamnés à une privation de liberté et pas au manque d'hygiène et de dignité.

Je ne sais pas si quelqu’un comprend quelque chose aux stratégies de l’Europe mais si c’est le cas qu’il nous écrive.

La commission européenne a pondu un Green Deal qui se propose, entre autres, de développer les énergies renouvelables et principalement l’éolien et le photovoltaïque.

Cette politique répond  à deux enjeux : décarbonner la production d’électricité et renforcer l’indépendance énergétique de l’Europe. Pour cela elle a incité ou permis aux États de subventionner de différentes manière les exploitants de centrales éoliennes ou photovoltaïques.

Ceux-ci sont pour le moment majoritairement européens et, même si on commence à voir débarquer des acteurs chinois et coréens à côté des Canadiens présents depuis les débuts, la cohérence semble préservée. 

Trop d'eau dans le Nord, manque d'eau au Sud, nappes phréatiques à sec, des agriculteurs et agricultrices en péril, des villages sans eau été comme hiver, le tout sur fond de pollution de notre eau potable... Tout va bien, madame la marquise !

Alors on fait quoi ? des bassines ? Toujours plus d'irrigation pour les grandes monocultures ? On continue de privatiser l'eau ? ou bien on réfléchit à long terme et on change de modèle ?

Après dix ans de tentatives pour positionner Béziers comme capitale des Gaules (et son maire comme prélat), il est temps de revisiter cette obsession « ménardienne ».

Robert Ménard ne surprend plus. Dans un article récent, nous parlions du dévoiement des fonctions de la Médiathèque de Béziers par le président de l'Agglomération.

Vendredi 8 mars : journée internationale des droits des femmes, avec pour thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

Le ministre de l’Economie s’était planté dans ses prévisions de croissance. Visiblement il ne lit pas les journaux car nombreux étaient ceux qui trouvaient qu’elles étaient un peu exagérées.

Les chiffres montrent que l'obésité est une maladie qui prend de l'ampleur dans nos populations occidentales gavées de mal bouffe industrielle. On parle de maladie sociale aussi tant les inégalités face à ce fléau sont flagrantes et touchent les couches les plus pauvres de la société. Une autre obésité, d'une autre nature, devient pandémique,  c'est celle des bénéfices des grandes entreprises du CAC 40 gavées au profit(erolle?).

L’orchestration et la rythmicité des buzz distillés par le maire de Béziers obéissent au souci d’occuper l’espace culturel et politique. Elles servent son camp, celui de la réaction. Elles servent aussi son appétence d’une stature nationale : jusqu’au buzz de trop ?

Alors que les écoles publiques avaient refusé en bloc le port de l'uniforme lors de la première mandature de Robert Ménard, 4 écoles de Béziers ont d'ores et déjà levé le doigt à la mesure gouvernementale.

Incroyable atmosphère, plutôt tranquillou, pas de cars de CRS, donc pas de blessés, ça change du climat violent du déploiement des forces de l’ordre, avec de graves blessures lors des actions des Soulèvements de la Terre (mais aussi sur les gilets jaunes, les manifestants contre la réforme des retraites, etc.).

A tous les écolos qui se lamentent de voir la transition énergétique quitter le ministère de l’environnement, il faut dire une chose : il n’y a jamais eu de transition énergétique. Ça n’existe pas.

Les Français devraient se méfier de la jeunesse affichée comme preuve de changement. Ils se sont déjà fait piéger en 2017 et en 2022.

De tous les barrages, celui que devait faire Macron contre le RN est certainement le plus fissuré. Au point de lâcher, comme le barrage de Malpasset à Fréjus dans le Var ? Ce n’est pas impossible.

La loi sur l'immigration a révélé une nouvelle version de la langue de bois déjà à la mode de la part de la sphère politique. Dans pratiquement toutes les interventions des parlementaires interrogés sur leur adhésion à la nouvelle loi proposée par la Commission mixte paritaire sur l'immigration, revient en boucle, comme un leitmotiv un nouvel argument qui se résume à : "les Français dans leur grande majorité sont pour" ou bien "c'est l'attente d'une grande majorité des français" et d'autres phrases du même genre.

Gérard Depardieu est accusé de viols et de violences sexuelles. En plus, il a été filmé à plusieurs reprises en train de prononcer des remarques sexistes et intolérables dans le reportage de Complément d'enquête sur France 2 le jeudi 7 décembre 2023.

« Biltoki » et « Grands Buffets » qui veulent s’installer à Béziers, « Atosca » pour la construction de l’A69 entre Toulouse et Castres, « Bouygues » pour la construction du nouveau Palais de justice de Paris : partout les capitalistes cherchent à siphonner les fonds publics.

Les élections européennes sont dans la ligne de mire de la tante et de la nièce Le Pen. Pour espérer surfer sur la vague électorale l’une entretient la peur alors que l’autre l’organise. C’est une petite différence qui peut avoir des grandes conséquences.

Branle le bas de "combat" pour la viticulture languedocienne en cette fin d'année 2023 et grosses mobilisations : manifestation régionale à Narbonne  le 25 novembre dernier, réunion avec le préfet de l'Hérault puis avec le ministre  Marc Fesneau qui s'est rendu ensuite au  SITEVI à Montpellier sans parler du plan irrigation du Département de l'Hérault.

Partout dans le monde l’ensauvagement du capitalisme fait rage et produit ses effets dévastateurs écologiques et sociaux. Il n’y a plus d’alternative, il faut combattre la cause si nous ne voulons plus subir les effets.

Il existe 49,3 manières de passer en force. C’est le cas encore avec ce budget 2024 qui a été adopté sans véritable discussion.

Toutes les conditions sont réunies pour que la loi immigration, en débat la semaine dernière au Sénat, devienne le marqueur majeur de la dérive à l’extrême droite de l’actuel gouvernement.

Un proverbe que nous aimerions voir s’accomplir, mais ce n’est pas gagné  ! La situation internationale donne le frisson et les débats nationaux sentent le moisi. On est bien loin de la tendresse !

Ce printemps et cet automne, toutes les associations, collectifs, syndicats, mouvements politiques et citoyens, qui se sont mobilisés contre la construction de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse ont fait de cette lutte un nouveau Larzac.

Au nom de notre humanité commune, il y a des moments où toutes et tous, ensemble, indépendamment de nos appartenances ou opinions philosophiques, religieuses, syndicales, politiques ou autres, nous avons le devoir de trouver les moyens et les mots pour dire non à l’inacceptable, à l'insupportable.

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