La semaine dernière, une affiche annonçait la tenue à la Mam d’un salon des métiers sécurité et défense. Sur le site de l’agglo, cet événement est classé activité culturelle (sic). On notera sur l’affiche le sourire de ces jeunes têtes blondes enrôlé.es, qui n’est pas sans rappeler des affiches de propagande bellicistes.
Décidément l’uniforme plaît à l’édile. Les affiches du « meilleur ami de la police ». La suppression du service de médiation. La tentative de créer une milice. L’augmentation et l’armement de la police municipale. Les opérations coups de poing dans les quartiers. Le subventionnement du centre de loisirs de jeunes de la police nationale qui intervient dans les collèges. La distribution aux élèves de bleuets, comme on appelait ces jeunes de 17 ans envoyés au Front en 1914. Le port de l’uniforme à l’école.
Robert Ménard est en symbiose comme souvent avec le macronisme. Le Service national universel. Les classes de défenses au collège. La généralisation du port de l’uniforme à l’école et au collège.
L’annonce par le Président de l’envoi éventuel de troupes françaises en Ukraine. Avec quoi s’est solidarisé Robert Ménard, en désaccord apparent avec son propre camp.
À quoi nos gouvernants préparent-ils nos esprits ?
À quoi préparent-ils la jeunesse ?
D’aucuns disent que Robert Ménard ne pratique pas une politique d’extrême droite dans sa ville. Il est temps de voir « l’Envers du décor » (1).
Robert Ménard vient de lancer un ballon-sonde sur une éventuelle candidature à la présidence de la République et dit qu’il n’est pas encore prêt. Nous non plus !
(1) « Béziers, L’envers du décor », un documentaire de Daniel Kupferstein, février 2024. Construit en 2 parties, le film aborde, à travers le journal du Biterrois (JDB) la gestion de la ville par Robert Ménard, en partant à la rencontre d’habitants et de militants. Une vision de l’extrême droite au pouvoir.
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