| Ce mardi, le général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées françaises (le sous-chef des armées en fait, juste après le président Macron), a déclaré devant les maires de France : « Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, parce qu’il faut dire les choses, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production de Défense, par exemple. Si on n’est pas prêt à ça, alors on est en risque. Mais je pense qu’on a la force d’âme.»La propagande de guerre continue à monter… Il faut convaincre les maires de s’en faire le relais pour expliquer aux citoyens, qu’ils peuvent toujours se serrer la ceinture et la fermer, car on leur promettra rien d’autre que la guerre et la misère, pour préserver surtout les affaires, les affaires, les affaires… Mais ce n’est pas sûr que ça ne provoque pas l’effet inverse… Dans ce climat de roulage des mécaniques, le 25 novembre, c’est la journée internationale de la violence faite aux femmes et aux minorités de genre. Cette journée a été créée par l’ONU en 1999. Elle rend hommage à la mémoire des sœurs Mirabal, militantes assassinées sous la dictature dominicaine. Cette journée est toujours d’actualité en 2025. Deux manifestations : ce samedi 22 et mardi 25. |
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| DES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES On en parle, on en parle… En France, l’observatoire a observé : 84% des victimes de violences recensées en 2024 sont des femmes, on dénombre 107 féminicides au sein du couple en 2024, 277 000 femmes ont été victimes de viols, tentatives de viol ou agressions sexuelles en 2023. 376 000 femmes ont subi des violences au sein du couple en 2023. Une femme sur trois dans le monde a été victime de violences sexuelles ou conjugales au cours de sa vie, selon l’OMS et l’ONU. 316 millions de femmes, soit 11% des femmes de plus de 15 ans, ont subi des violences physiques ou sexuelles en 2025. 263 millions de femmes ont été victimes de violences sexuelles de la part d’une personne autre que leur partenaire… Et tout ça est sous-estimé tellement la parole est contrainte. La parole des victimes surgit parfois sur les murs, quand des cris déchirent le silence. Les victimes issues des minorités sexuelles sont toujours visées, stigmatisées, humiliées, jusqu’au plus haut sommet du pouvoir mondial, de Donald Trump à Vladimir Poutine qui, visiblement, ont des problèmes avec l’expression de leur virilité et place dans la hiérarchie de leurs ennemis tout ce qui n’est pas un mâle blanc qui s’agite en vociférant et en menaçant la terre entière. Malgré ces constats, et les grandes déclarations d’intentions, en 2025, en France, patrie des droits humains, plus de 70% des associations qui s’occupent des victimes de ces violences déclarent une situation financière dégradée, due à la baisse des subventions ou à des retards importants dans les versements publics. Par exemple, plus de 6 200 femmes victimes de violences ne pourront pas bénéficier d’un suivi ou d’une prise en charge cette année, faute de moyens. Une victime peut toujours aller voir la police, si elle n’a pas peur de tomber sur des agresseurs. Mais il ne faut pas dire ce genre de choses, sinon le ministre de l’Intérieur du moment porte plainte. Pourtant, une résolution de l’Assemblée nationale du 23 juin 2025 a pointé qu’entre 2012 et 2025, au moins 429 victimes déclarées de violences sexuelles commises par des membres des forces de l’ordre ont été recensées, dont 76% étaient des femmes. Faut-il encore qu’il y ait un dépôt de plainte et avoir la chance de tomber sur des policiers qui font leur boulot comme il se doit, comme dans La nuit du 12. Les promesses, les discours, les coups d’éclat de la Macronie en marche ont fait courant d’air. On a changé de cap, il faut désormais se serrer les coudes et soutenir l’effort de guerre. Tu as compris mauviette ? Des films, des histoires, derrière les chiffres… |
Les Mutins de Pangée coopérative cinématographique



























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