Le cinéclub biterrois reprend ses projectipons à Monciné le vendredi et propose 2 séances, une à 16h30 et l'autre à 20h30. Toute la programmation de premier trimestre est sur leur site. Le vendredi 15 octobre on peut voir par exemple Qui chante là-bas ?, un film yougoslave de 1981. Le scénario se déroule en 1941 sur le mode du road movie. Un bus doit emmener un certain nombre de personnages hauts en couleur à Belgrade. Rien ne se passe comme prévu.

La coopérative Les Mutins de Pangée propose sa sélection en vod. Chaque année, l’association France Amérique Latine 33 organise le festival "Rencontres du Cinéma Latino-Américain". En partenariat avec l’association, Cinémutins propose tous les mois certains films des éditions précédentes du festival. Le clap, c'est par ici.

Le village Emmaüs Lescar-Pau a voulu rendre compte de son expérience singulière en co-produisant ce documentaire de Dominique Gautier. Le village accueille depuis plus de 36 ans exclus et décus de l'économie libérale et se développe sans aucune aide. Le film a recueilli les témoignages d'habitants du village et d'intervenants extérieurs. 

Le Barnabu sera ouvert dès 18h.

Dans le cadre du festival annuel de la Cimade, Migrant'scène, la MJC et le Ciné-club biterrois s'associent pour projeter L'ordre des choses, un film italien d'Andre Segre (2017).

«Rinaldi, policier italien de grande expérience, est envoyé en Libye afin de négocier le maintien des migrants sur le sol africain. Sur place, il se heurte à la complexité des rapports tribaux libyens et aux trafiquants exploitant la détresse des réfugiés. Au cours de son enquête, il rencontre dans un centre de rétention, Swada, une jeune somalienne qui le supplie de l’aider. Habituellement froid et méthodique, Rinaldi va devoir faire un choix douloureux entre sa conscience et la raison d’État: est-il possible de
renverser l’ordre des choses? »

La projection sera suivie d'un débat animé par la Présidente du Ciné Club biterrois. 

Entrée gratuite sur réservation au 04 67 31 273 4

D'autres événements sont programmés dans le cadre du festival à Béziers et dans le département, dont vous pouvez retrouver le programme ici.

L'association Unisons propose une projection du documentaire Latifa, le coeur au combat de Cyril Brody et Olivier Peyron. L’histoire de Latifa Ibn Ziaten est celle d’une mère devenue activiste. Quand son fils Imad est assassiné par un terroriste, Mohamed Merah, son monde bascule. Pourtant elle refuse de perdre espoir, et parcourt les villes de France dans un seul but : défendre la jeunesse des quartiers et combattre la haine avec la tolérance et l’écoute. Elle transforme ainsi chaque jour son destin singulier en un combat universel.

Une projection-débat autour de "Debout les femmes" de Gilles Perret et François Ruffin aura lieu au cinéma Jean-Claude Carrière à Bédarieux ce vendredi 16 décembre à 18h, à l'initiative de la LDH et d'Attac Hauts Cantons. C'est l'occasion de rendre visible le travail non reconnu des femmes qui exercent des métiers du lien.

Carcassonne accueille pour la 4ème année le Festival international du film politique, créé par l'association Regard Caméra. On pourra y visionner des films de fiction et des documentaires très récents de nationalités diverses. Pour découvrir la programmation, c'est ici.

À l'affiche en ce moment Residue, un film états-unien de Merawi Gerima, qui date de 2020. Jay retourne dans son vieux quartier de Washington D.C. et y découvre à quel point celui-ci s’est gentrifié. Les résidents afro-américains se trouvent poussés hors de chez eux par des propriétaires plus riches et majoritairement blancs. Traité comme un étranger par ses anciens amis, Jay est perdu et ne sait plus tout à fait à quel monde il appartient.

La 59ème édition des rencontres cinématographiques de Pézenas met à l'honneur cette année des films lusophones, mais aussi la réalisatrice Dominique Cabrera qui sera présente ainsi que des films qui parlent révoltes des gilets jaunes, avec Un pays qui se tient sage de David Dufresne. Un week end sur le rond-point de Montabon de Jean-Pierre Thorn ou Un peuple d'Emmanuel Gras. Pour télécharger le programme, c'est ici.

Dans À la fin des nuits du jeune documentariste montpelliérain Pierre Garcia-Rennes, un groupe de punk sillonne l’Europe pour se produire dans des squats. Ils y rencontrent des alliés, qui eux aussi luttent contre les voies toutes tracées, en quête d’une utopie de liberté. Avec la musique comme arme, ils explorent ces lieux de résistance et vont jusqu’au bout de leur pacte, jusqu’à la fin des nuits.

Au delà d'une expérience du punk sur les routes européennes, ce film est un cri d'espoir et de rage, d'invitation à vivre des expériences autogérées et à les expérimenter en collectif, quelles qu'elles soient.

La projection sera suivie d'une discussion avec des membres du groupe toulousain de punk-rap Krav Boca, protagonistes du film.

On peut d'ores et déjà découvrir le programme de la nouvelle édition du festival d'Alès. Tony Gatlif se verra décerner le prix Itinérances. On pourra (re-)découvrir à cette occasion une grande partie de sa filmographie, assister à une masterclass du réalisateur le 31 mars, visiter l'exposition qui lui sera consacrée, participer à un concert en lien avec son répertoire musical. La rétrospective thématique sera consacrée quant à elle aux itinérances amoureuses.

Pour pré-réserver son pass, c'est ici

Adam est un film dramatique, marocain et franco-belge, réalisé par Maryam Touzani, sorti en 2019. Joué en arabe marocain sous-titré en français. Durée : 1 heure 40.
Samia, enceinte de neuf mois, est à la recherche d'un logement et d'un travail, et frappe aux portes de la ville (Casablanca). Elle a quitté son village pour s’épargner la honte d’une grossesse hors mariage. Une veuve, Abla, l’accueille chez elle, pour une nuit. Elle est méfiante et redoute les cancans. Cependant un rapprochement va finir par s'opérer entre les deux femmes. Reste l'accouchement et le devenir de l’enfant…

Ce n’est pas une gentille fable, plutôt un genre de docu-fiction. La condition de la femme qu’elle soit mariée, veuve, célibataire (ou « fille-mère », comme on le disait il n’y a encore pas si longtemps en France) est dure. La solidarité qui se tisse entre les héroïnes engendre cependant de beaux moments de complicité. On pressent qu’à deux on est plus fortes. Mais le poids de la société, ses croyances et ses traditions ont la peau dure.