Étrange situation que celle de ce Premier ministre qui semble aller au carton avec les encouragements de son président.
Il faut se rappeler que l’on nous avait vendu le fait qu’il s’était imposé à la surprise générale contre le souhait de ce même président. Il faut également se souvenir qu’il est considéré comme un fin stratège insubmersible quel que soit les casseroles qu’il a pu traîner.
Le suicide politique que l’on nous présente en est-il vraiment un ? Que se passe-t’il ?
D’après le Canard, Macron aurait confié à un de ses proches chargé de le répéter à la presse (les proches ça sert à ça) qu’il ne nommerait personne pour le remplacer avant début octobre.
Si cela se confirme, nous aurions donc un gouvernement démissionnaire durant plus de trois semaines, qui expédierait les affaires courantes dont on sait qu’elles sont souvent l’occasion de décrets et autres arrêtés assassins ; plus un Bayrou se drapant dans le rôle du martyr et des prétendants à son remplacement s’agitant comme des crabes dans le fameux panier.
Une occasion rêvée pour les Macronistes de faire exploser la gauche et surtout le PS. Le maire de Pau pouvant continuer de vivre son délire d’homme providentiel qui a dit la vérité avant tout le monde et le rappellera lors des présidentielles.
Quant à la mobilisation populaire si elle prenait, elle se retrouverait face à un vide du pouvoir. Vide politique mais pas sécuritaire.