C’est beau ce qui se passe quand l’ordre commence à dérailler. Des choses petites mais inouïes, qui rompent l’enfermement résigné et l’atomisation dont les pouvoirs font leur pouvoir. Ici des agriculteurs amènent des paniers de légumes aux cheminots en grève ; là un restaurateur libanais distribue des falafels aux manifestants nassés ; des étudiants rejoignent les piquets ; on verra bientôt des particuliers ouvrir leur porte pour cacher des manifestants de la police. Le vrai mouvement commence. D’ores et déjà nous pouvons dire que la situation est pré-révolutionnaire. À quelles perspectives fait-elle face ? Se peut-il qu’elle puisse se débarrasser du « pré- » pour devenir pleinement révolutionnaire ?
Brèvinfo du 2 juillet – Reconnaître les victimes, protéger les élèves, mieux contrôler l’enseignement privé… Ce que préconise le rapport parlementaire né de l’affaire Bétharram
Créée dans le sillage du scandale de Notre-Dame de Bétharram, la commission d'enquête menée par Violette Spillebout et Paul Vannier a auditionné plus de 140 personnes en trois mois, dont François Bayrou. Elle rend aujourd'hui des conclusions très attendues par...