Le droit de manifester permet l’expression libre des idées et le pluralisme conditionnant le caractère libéral et démocratique de l’Etat. Or le pouvoir tend à criminaliser les manifestants afin de légitimer l’emploi de la répression judiciaire à leur encontre. Le droit pénal peut-il résister à cette tentation sécuritaire qui met en péril l’exercice libre du droit de manifester en France ?
Brèvinfo du 15 juin – Après sa dissolution, la Jeune garde saisit le Conseil d’État pour « faire la différence entre Jean Moulin et Klaus Barbie »
Ce 12 juin, le gouvernement a dissous la Jeune garde, un groupe antifasciste fondé en 2018. L’organisation, dont un des représentants est le député LFI Raphaël Arnault, va contester la décision devant le Conseil d’État. (Street Press)