Chers amis antiracistes, chers amis antifascistes, chers amis amoureux des séquences électorales, du droit de vote et de la démocratie, Bonjour ! Pour avoir des élections il faut avoir des candidats. Pour avoir des candidats il faut avoir des supporteurs. Dans ces conditions là qu’est-ce qui différencie les élections du sport ? Normalement tout !

Le sport est certes une compétition où il y a un arbitre, comme pour les élections. Mais les élections se jouent dans un huis clos, dans un isoloir. Sans supporteurs qui vous encouragent, qui vous insultent ou qui vous menacent. Normalement le bruit et la fureur du stade ne rentrent pas dans l’isoloir.

Certains candidats l’acceptent, d’autres non.

Prenons un exemple au hasard, le Baron noir. Le Baron noir a la mentalité d’un supporteur hooligan de club de foot, tendance virage sud. Je dirai même plus comme les Dupont et Dupond du dessinateur Hergé : le Baron noir a la mentalité d’un hooligan qui gagne. Cette mentalité il la suscite, il la fabrique par des raccourcis. À force de raccourcis sa devise pourrait être : « droit au but ». Son but est bien sûr de gagner les élections mais pour gagner il manie la rhétorique de l’écrasement.

C’est là que commence le problème.

Quand on manie la rhétorique de l’écrasement, qu’est-ce qui interdit d’écraser quand on a gagné un département ou une région, un pays ? Dans le bruyant concerto d’avant-match de l’extrême droite à coups de gifle, farine, meurtre virtuel, menaces de putsch ou de coups d’État, le Baron noir ne dépareille pas.

C’est un entraîneur qui se veut commentateur sportif.

C’est comme si Didier Deschamps voulait commenter les matchs de foot de l’équipe de France en direct à la télé pendant l’euro de football. La différence entre Deschamps et le Baron noir c’est qu’un reste à sa place, de sélectionneur, pendant que l’autre veut tout faire : sélectionneur, entraîneur et joueur.

Cette caractéristique de vouloir tout faire, d’occuper toutes les places, c’est ce qui le rattache à l’extrême droite.

Extrême droite, tendance catholique intégriste. Le Baron noir se veut l’élu de Dieu dans les urnes. En matière de religion normalement les élus ne passent pas par les urnes. Vous imaginez Jésus faire campagne en Galilée pour son élection comme fils de Dieu ?

Le Baron noir mélange donc tout, le sport, la religion et les élections.

C’est aussi une caractéristique de l’extrême droite que de fusionner les fonctions de chef, messie et entraîneur.

Chers amis amoureux des séquences électorales, du droit de vote et de la démocratie, profitez de cette séquence électorale c’est peut-être l’avant-dernière avant qu’une candidate nous dise l’année prochaine : « Je suis l’élue ».abstentionnistes

 

 

 

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