En mai 2022, le rapport de l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales), commandé par la CGT, posait les bases : il démontre comment les pouvoirs publics alimentent le capitalisme dans le plus grand des calmes… Un capitalisme sous perfusion, maintenu à flot par des aides massives. Pendant que le gouvernement Bayrou, cherche à faire 40 milliards d’euros d’économies — en ciblant notamment le secteur de la santé et de l’action sociale — il « oublie » que le premier poste de dépense publique reste les aides aux entreprises, à hauteur de 200 milliards d’euros, sans aucun contrôle ! Nous n’oublions rien.Nous devons garder cela en tête : en acceptant l’ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance maladie) et le contrôle budgétaire imposé par les lois de financement de la Sécurité sociale, le gouvernement — avec la complicité des députés à sa botte — nous prive des moyens nécessaires pour soigner, accompagner et vivre dignement de notre travail.Nous sommes aujourd’hui en sous-effectif, en état d’alerte permanent et en souffrance !Pourtant nous savons qui décide, qui vote, qui ferme les yeux. Et nous ne les laisserons pas continuer sans résistance. |
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CGT Adages secteur médico-social