La politique locale et les saillies médiatiques du couple présidentiel biterrois décryptées pour les nuls et les résistants ( numéro spécial ASBH ).

 

  • Exceptionnel : lors du conseil municipal du 5 décembre 2022, le maire de Béziers a enfin communiqué des informations sur la situation financière du club emblématique de la ville. La moindre des choses pour une municipalité qui détient la propriété administrative du club.

 

  • Le pire : selon le directeur financier présent au conseil municipal, l’ASBH a touché le fond en juillet 2020 au moment où le club cumulait une dette de 3,7 millions d’euros. Dette qui aurait été planquée par l’ancienne équipe dirigeante. Ce qu’a oublié de dire le maire de Béziers c’est qu’il était à ce moment-là membre du directoire du club.

 

  • Le meilleur : selon le même directeur financier de l’ASBH, en décembre 2022 la trésorerie serait à nouveau positive de 1,5 million d’euros. Question bête, si une équipe dirigeante peut planquer 3,5 millions d’euros, est-ce qu’une autre équipe dirigeante peut artificiellement faire apparaître un bénéfice de 1,5 million d’euros ?

 

  • Ambition : le maire de Béziers ne regrette pas la dernière subvention municipale de 800 000 euros, car dit-il « Cette ville a de l’ambition ». Le problème avec Ménard c’est qu’il est très difficile de distinguer son ambition de celle de la ville.

 

  • Professionnel : une ville propriétaire d’un club de rugby professionnel, ça commence à choquer du monde au conseil municipal, mais uniquement dans l’opposition. Pourtant en cas de dépôt de bilan c’est la ville qui serait responsable. Quand on sait que l’ASBH rame dans la zone des relégables il y a pourtant de quoi s’inquiéter !

 

 

Ces commentaires sont liés aux délibérations du conseil municipal du 5 décembre 2022 et aux articles rédigés à ce sujet dans le quotidien Midi Libre

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