La politique locale et les saillies médiatiques du couple présidentiel biterrois décryptées pour les nuls et les résistants : numéro spécial « devoir de mémoire »

 

  • Je t’aime, moi non plus : le maire de Béziers et le préfet de l’Hérault ne se quittent plus. Après la messe aux arènes cet été, ils ont communié dans la maison natale de Jean Moulin au champ de mars. Un coup la messe, un coup la résistance, ça ratisse large !

 

  • Restauration : à cette occasion le maire de Béziers a annoncé l’installation « d’un restaurant traditionnel français avec une décoration typique des années 1930 ». On évite le Mac Do et on croise les doigts pour que le restaurant ne soit pas décoré de croix gammées.

 

  • Mémoire locale toujours : Paul Balmigère, ancien député maire communiste de Béziers a un mail à son nom ( dans le sens promenade ombragée ) entre deux barres HLM dans le quartier de la gare du Nord. Signe des temps, ce mail sera lui aussi équipé de caméras de surveillance.

 

  • Speed Dating : les futurs créateurs d’entreprise ont une ½ heure pour convaincre les « business angels » de la validité de leurs projets. Le Medef Hérault Béziers est à l’initiative de ce stage commando capitaliste.

 

  • Union sacrée : comme le couple présidentiel biterrois pense que la troisième guerre mondiale est imminente, il prépare l’Union sacrée. Au menu, distribution de « bleuets » dans toutes les écoles de la ville, diffusion d’un film au conseil municipal, commémoration XXL du 11 novembre avec défilé, mobilisation de 300 élèves de CM 2 cette semaine-là.

 

  • L’Union sacrée, on le rappelle, c’était la préparation et l’adhésion de la population à la guerre de 14/18.

 

Ces commentaires sont issus d’informations du quotidien Midi Libre de la semaine 48.

 

 

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