Il y a halles et halles.
Aux Halles de la Méditerranée ce matin dimanche de Pentecôte, il y avait beaucoup de monde, parking plein, pas que des habitants de la Devèze. Les stands regorgeaient de légumes et de fruits. Certains qu’on ne voit pas trop ailleurs comme d’énormes oranges du Portugal. Des boucheries, des pâtisseries, des marchands d’épices, une poissonnerie magnifique, 3 ou 4 traiteurs de couscous et tajines marocains, un stand de produits turcs et un stand de produits de Provence et Languedoc qui fait un peu traiteur. Ça grouille, ça crie (mais pas trop), juste comme dans de vraies halles. L’attractivité des prix surprend ! Bien sûr, les montagnes de légumes et de fruits pas chers viennent principalement d’Espagne et du Maroc et ne sont pas bio. Les agneaux dûment vaccinés viennent aussi d’Espagne. Mais on trouve aussi des légumes de producteurs locaux.
Ensuite, je suis passée aux halles centrales, parce que le traiteur chez qui nous achetions la paëlla du temps des vieilles halles a repris du service. La part a légèrement augmenté : 12 €, l’emballage est plus design, mais surtout la quantité a largement diminué ! Disons de moitié. Il faut bien payer Biltoki et les emballages. Ici, on ne se bouscule pas. Peu de clients en ce dimanche. J’observe quelques visiteurs qui n’achètent pas, des touristes peut-être ? Le bar central est vide. Entre ses cloisons vitrées, l’ambiance serait feutrée si l’on n’avait pas mis de la musique pour faire du bruit et encouragé les vendeurs à chanter ! Oui, presque tous chantaient au moment où je suis passée. Ils avaient le temps de chanter « Alexandrie, Alexandra » de Claude François. Eh bien, il leur reste à danser maintenant !
Pourtant tout a été fait pour lancer ces halles ! Voter 100 fois chacun pour dire que ce sont les meilleures, mobiliser quelques amis du maire, dont Patrick Sébastien, Laetitia Halliday, notre vedette locale, Daniel Guichard… Seulement voilà, il y a un frein majeur : les prix.