Monsieur Kléber Mesquida, président du Département de l’Hérault, a dit au sujet de son départ du parti socialiste :
Je suis heureux de ne pas perdre mon âme et mes valeurs.
Mais quelles sont donc ces valeurs quand on fait campagne à Béziers lors des élections départementales sur le thème je défends le théâtre Sortie Ouest contre le souhait du RN de le fermer et qu’une fois élu on le détruit ?
Quelles sont ces valeurs quand on impose à la Communauté de communes du Minervois au Caroux un président élu d’opposition à St Pons de Thomières en place du maire élu contre son gré ?
La liste n’est bien sûr pas exhaustive mais se complète bien avec la fausse promesse faite aux éducateurs de rue de maintenir les subventions départementales pour les couper trois mois après, sous prétexte que les municipalités de droite ne mettaient pas la main au pot : une conception intéressante des valeurs de gauche.
Ce qui me fait le plus de mal ce sont les militants qui ont donné du temps, qui sont engagés.
Il aurait dû dire : qui m’ont donné du temps ; car bien sûr pour un professionnel de la politique il y a lui et les militants, des domestiques qu’il est malheureux de quitter.
Bernard Cazeneuve m’a appelé. Il regrette, mais il comprend (son départ du PS).
Comment Cazeneuve peut regretter qu’il se barre du PS alors qu’il en est lui-même parti pour créer son mouvement croupion : La Convention.
Concernant les dernières législatives : j’avais refusé de subir les accords sur les circonscriptions.
Étrange conception de la discipline de parti. Il a d’ailleurs, en présentant des candidats contre ceux du NFP, favorisé l’élection du RN.
La Convention travaille sur des thématiques de société qui s’adressent aux personnes et là je m’y retrouve.
Lui qui dénonce les apparatchiks fait un bon usage de leur langue, car qui, à part eux, peut comprendre cette phrase ?