Robert, tu es le chef le plus mal élu : moins d'un tiers du corps électoral s'est prononcé en ta faveur et, pourtant, tu diriges sans partage.

 Il est temps, aujourd'hui, de se pencher sur les résultats de ton action : ta gestion est catastrophique et ton bilan politique est nul.

 Une faillite collective et un échec personnel ne peuvent être sanctionnés que par une fuite loin d'ici, sans espoir de retour.

 Photo : l'Obs

Une gestion catastrophique…

 Robert, le bilan de ta gestion mène à la catastrophe.

 Une gestion ultra-libérale a conduit à :

  • la réduction du périmètre des services publics
  • l'abandon au privé de compétences communales

 Une gestion ultra-autoritaire s'est traduite par :

  • une soumission totale des élus de la majorité qui font figure de godillots
  • un violent mépris affiché à l'égard de l'opposition, fût-elle la plus modérée

 Une gestion ultra-ségrégationniste révélée par :

  • la volonté de chasser du centre-ville les populations qui ne sont pas blanches, européennes, catholiques, apostoliques et romaines
  • un mépris de classe pour les pauvres, qui constituent cependant la majorité de la population biterroise

 En outre, ta gestion est parfaitement opaque : citons, par exemple, les informations relatives à aux finances de l'ASBH qui n'ont été distillées au compte-goutte que sous l'injonction de la Commission d'accès aux documents administratifs.

 …et un bilan politique affligeant

 Robert, le bilan de tes actions politiques est une accumulation d'échecs.

 Maire le plus mal élu de la ville de Béziers, tes multiples tentatives pour dépasser le cadre local d'une sous-préfecture de province se sont soldées par de véritables naufrages :

  • le projet de constitution d'une liste d'extrême-droite aux régionales, par alliance avec la maire de Montauban, s'est soldé par une véritable débâcle
  • l'envie irrépressible de devenir ministre a été rapidement, et heureusement, déçue

 Enfin, Robert, tes errements politiques ont déstabilisé jusque dans ton propre camp : un jour, tu soutiens Marine le Pen, le lendemain, c'est Zemmour qui a tes faveurs, le surlendemain tu critiques violemment tes idoles passées pour te jeter dans les bas de Macron…cette inconstance ressemble de plus en plus à de l'inconsistance.

 La commune, tu la gères bien…ou tu la quittes !

 Face à de telles incompétences en matière de gestion, face à de tels revers et errements dans le domaine politique, une seule solution : partir !

 Robert, tu fais ta valise, tu embarques ton chien et ta femme et tu mets les voiles, tu te casses, tu te tires, tu fous le camp, tu dégages, tu mets les bouts, tu te barres de notre herbe…

 Robert, la commune, tu la gères bien ou tu la quittes...

 Robert, il faut partir !

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