Quand y’en a plus y’en a encore
En 2021 l’Agence Internationale de l’Énergie avait estimé que si l’on souhaitait arriver à la « neutralité carbone », il fallait renoncer à tout nouveau projet pétrolier ou gazier. Aujourd’hui elle pense qu’ils pourraient s’avérer indispensables pour la sécurité énergétique !
Ainsi on a d’abord vendu aux populations les éoliennes et le photovoltaïque pour remplacer le nucléaire. Puis on a présenté le développement des énergies bas carbone incluant le nucléaire pour remplacer les énergies fossiles et maintenant on nous annonce qu’il faut relancer les forages pour la sécurité énergétique.
Dans ces conditions on devrait annuler la prochaine Cop, ça ferait au moins quelques économies d’énergie et d’hypocrisie.
Aveuglement ou ignorance ?
Le procureur de Béziers s’en va. Il a droit à une interview dans le quotidien local comme y aura droit son successeur.
Il y a quelque chose de pathétique dans ces entretiens où des serviteurs de l’État, procureurs ou préfets, se présentent comme des décideurs alors qu’ils ne sont que des exécutants.
Mais l’intérêt n’est pas là, il est plutôt dans un aveu involontaire.
À propos de la lutte contre le trafic de drogue, il dit : « Ça me permet de rappeler que s’il n’y a pas d’usage il n’y a pas de trafic. Et que sur ça, nous, policiers, procureurs, juges, on ne pourra rien faire. »
Visiblement à l’école de la magistrature on ne lui pas appris que toutes les sociétés humaines ont consommé des drogues qu’elles soient interdites ou non et donc que toutes ses réquisitions ne servent à rien.
Il y aura toujours des usagers et donc des trafiquants tant que la prohibition durera.