Les Français seraient, parait-il, devenus nul en Mathématiques. À mon avis, c’est la faute aux médias.

Pour donner le goût des mathématiques encore faut-il compter médiatiquement correctement.

Si pour les médias possédés par les milliardaires d’extrême droite un plus un ne fait plus deux, il ne faut pas s’étonner que les Français deviennent de mauvais élèves.

En fin de semaine, dernière deux évènements dramatiques simultanés font la une de l’actualité :

  • Un supporteur de foot est tué d’un coup de couteau à Nantes,
  • Un touriste allemand est tué d’un coup de couteau à Paris.

Très rapidement, l’agression de Nantes disparaît des écrans, celle de Paris occupe toute la scène médiatique.

Manifestement, le complot mondial ourdi par les étrangers se vend mieux que l’hooliganisme franco-français.

Pourtant, ça devrait faire aussi peur de se faire trucider dans un stade que sous la tour Eiffel.

Question probabilité (c’est aussi des Maths) il devient de plus en plus risqué d’être supporteur de foot puisqu’on risque sa vie dans les stades et sur le trajet du stade quand les bus se font caillasser.

Imaginons trente secondes que les milliardaires-propriétaires des clubs de foot décident d’envoyer un ultimatum aux hooligans. Un ultimatum du genre pas de violences dans et autour des stades sinon les matchs vont se jouer à huis clos.

Ils seraient tout simplement contredits par les milliardaires propriétaires des médias qui sont les mêmes que ceux qui possèdent les clubs de foot.

En clair ça n’arrivera jamais, perdre du fric dans les stades n’est pas leur objectif.

C’est pour ça que comme ils savent compter, ils préfèrent vendre la peur de l’étranger que la peur du supporteur français.

Faire de l’autre, de l’étranger, le mal absolu est un réflexe fasciste.

Ce réflexe évite de s’interroger sur nos problèmes endémiques, hexagonaux, pourtant la violence récurrente dans le foot est un de ces problèmes.

Visiblement, les médias des milliardaires ont choisi de taire cette problématique.

Gabriel Attal a raison, un crime plus un crime ne font plus deux crimes.

 

 

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