Déferlement sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, X et autres) et dans l’actualité politique médiatique. Il s’agit de ce flot d’informations qui parle de l’appel à cette journée de mobilisation générale du 10 septembre prochain.
Comme d’habitude dans ce genre d’appel, chacun y trouve ce qu’il vient y chercher et espère trouver. Certains en profitent pour déverser haine et opprobres, insultes et fiel. C’est ainsi et on n’y peut rien !
Mais quelle que soit la colère exprimée, dans tous les cas, l’appel est clair : on arrête tout !
Fatigués des victoires/défaites électorales, dégoûtés par les défilés/grèves des syndicats qui ne trouvent à leurs yeux aucun débouché, excédés par une république qui ne respecte plus rien, ni pétition ni manifestation, ni référendum, ni convention collective, ni vote, nombre de citoyens souhaitent dire tout simplement STOP !
On ne peut que se réjouir à EVAB que de plus en plus de personnes veuillent se réapproprier leur vie, leur travail, leur environnement, leur espace, leur territoire, leur avenir.
Évidemment, chacun craint d’être manipulé, instrumentalisé et craint de servir des intérêts qu’il ignore dans un combat qu’il ignore au sein d’un combat et d’un objectif qu’il pense, lui, juste et légitime.
Ça suffit ! Semblent-ils dire en chœur. Le dire, mais aussi le crier, le faire savoir, le vivre, le faire vivre.
Déçus d’une démocratie qui les exclut, d’une république qui les ignore, ils espèrent une vie meilleure. Il leur semble possible de sortir du ras-le-bol généralisé où nous sommes plongés.
Il faut lire tous ces messages, écarter bien sûr les donneurs de leçons, les «y’a qu’à» , «faut qu’on» pour en garder l’esprit, le fond, la véritable essence, la réelle détresse qui s’en dégage.
Suite des Gilets jaunes ou pas, c’est en tout cas dans ce même état d’esprit que se prépare une population : refuser d’être complice, arrêter d’accepter, car taper sur les plus démunis, les classes moyennes, sans taxer les plus riches, ce n’est plus possible et qu’on ne peut plus continuer ainsi.
Si c’est ensemble, nombreux et unis que se gagnent les combats, l’exclusion n’est pas à l’ordre du jour. Les chances de victoire s’en trouveraient fortement réduites. Alors au diable, le vote des uns ou des autres, au diable leurs cartes politiques ou syndicales, la colère doit dépasser les clivages quand il s’agit de l’essentiel c’est-à-dire de nos vies, de notre avenir et de celui de nos enfants.
EVAB n’est ni un parti politique ni un syndicat, simplement une association de citoyens qui porte le drapeau de la justice sociale et de l’égalité des droits. Nous nous insérons dans cet appel se mobiliser le 10 septembre afin de retrouver une vie respectueuse et digne, pour donner enfin la priorité à l’intérêt commun au profit de chacun. Un combat qui passe par une population qui se reprend en main et qui relève la tête. Elle a toute notre confiance.