Louis Aliot a été condamné à six mois ferme pour détournement de fonds publics, mais il continue à gérer Perpignan avec ses copains néo-fascistes et son directeur de la police… qui attaque l’Empaillé en justice.
C’est le monde à l’envers. Un parti fondé par des collabos, antisémites et racistes, proche de groupes néo-fascistes violents, est désormais un apôtre de la démocratie et un soutien du gouvernement israélien qui a son rond de serviette sur tous les plateaux. Par dessus le marché, le RN se sert abondamment des tribunaux contre quiconque remettrait en cause la respectabilité du parti et de ses élu·es. En octobre 2023, une enquête de l’Empaillé dénonçait la politique de Louis Aliot à Perpignan : liste de collaborateurs passés par des groupes néofascistes et intégristes, propositions libérales pour courtiser la bourgeoisie locale, nostalgie de l’Algérie française et des terroristes de l’OAS, violence de sa politique antisociale et sécuritaire, avec une police municipale aux méthodes brutales, constituée
de près de 200 hommes équipés de flashballs. Le chef de cette police entend poursuivre la publication pour l’avoir qualifié de « caïd » dans l’article, ce qui constitue évidemment une nouvelle procédure-bâillon contre ceux et celles qui entendent mener un travail d’information sur l’extrême droite.
Pour soutenir la presse indépendante et combattre l’extrême droite, qu’elle soit à Perpignan ou dans les dix-sept villes tenues par le RN, à l’Assemblée ou dans des groupuscules néofascistes, rendez-vous le 16 octobre à 13H devant le tribunal de Perpignan !