Parlons-en, puisque les vignerons nous disent que l’Inrae (1) fait des expériences sur la vigne. En résumé, il s’agit de noircir les vignobles de panneaux photovoltaïques, sous prétexte que l’on protégerait nos cultures du réchauffement climatique. On les met à l’ombre et en plus, les agriculteurs vendent l’électricité produite.
Alors que l’État avait, dans un premier temps, autorisé le photovoltaïque uniquement sur les toits et en zones anthropisées (centres commerciaux, anciennes carrières, etc.), les industriels ont eu, une fois de plus, des dérogations pour les mettre au sol, ce qui leur coûte moins cher. Ils ont trouvé la parade avec le concept « d’agrivoltaïque » tentant de convaincre les paysans que c’était une solution « miracle » : on peut y faire paître des moutons (comme si l’herbe poussait bien à l’ombre), et, en surélevant les installations, on peut y cultiver des fruitiers… enfin, et surtout, c’est un revenu complémentaire au monde agricole qui se plaint de ne pas en avoir assez.