Isaac Herzog, président d’Israël comme son papa quelques années avant, s’est rendu à Gaza et a pu constater que son pays agissait conformément au droit international. Ses connaissances en droit international semblent un peu limitées, il a pourtant une formation de juriste et a exercé dans le cabinet d’avocat du même papa qui fut président.
Il a aussi été ministre d’un peu tout le monde que ce soit Sharon, Olmert ou Netanyahou, ce qui dénote une vocation de caméléon ou d’opportuniste.
Il avait dit une chose intéressante quelques temps plus tôt, parlant des Palestiniens : « C’est une nation entière qui est responsable. Tous ces discours sur les civils qui ne savaient rien et qui ne faisaient rien sont absolument faux. […] Nous nous battrons jusqu’à leur briser la colonne vertébrale ».
Là aussi on pouvait douter de ses notions de droit international, les punitions collectives étant interdites mais il a, peut-être sans s’en apercevoir, reconnu que les Palestiniens constituaient une nation.
Vouloir leur briser la colonne vertébrale, soit les anéantir constitue bien une intention génocidaire.
Cette faute avouée, contrairement au dicton, ne sera pas du tout pardonnée.