La perspective d’un arrêt des hostilités à Gaza ne peut que nous réjouir. Mais ce n’est pas le premier projet de paix qui n’a pas abouti. Le Hamas a accepté sous certaines conditions de discuter de cet accord de cessez le feu proposé par Trump et des pourparlers vont donc s’engager. Avec un bémol à son approbation : quelle assurance ont-ils que la partie israélienne respectera ses engagements ?
L’histoire récente nous pousse à nous méfier des « Pax America » qui ont toujours eu pour premier principe de préserver les intérêts américains.
Évidemment l’arrêt des massacres et des bombardements à Gaza, la reprise d’une aide alimentaire massive le plus rapidement possible sont des perspectives que nous appelons de nos vœux mais la plus grande méfiance est de mise.
Qui peut penser une minute que Netanyahou et sa clique messianique renonce à ses funestes projets d’éradiquer le peuple palestinien pour revendiquer l’ensemble de la Palestine ?
Qui peut imaginer une minute un Donald Trump renoncer à ses projets immobiliers sur la bande Gaza ?
Qui peut penser une minute que la souffrance des Gazaouis et le génocide de ces populations soit la véritable raison de ce nouveau plan de « paix » ?
Si l’espoir existe, la méfiance doit rester la règle car il est impossible de faire confiance à des fous furieux qui, tactiquement, peuvent faire semblant de vouloir momentanément la paix dans cette région mais donc l’objectif n’a pas varié d’un iota depuis près d’un siècle. C’est le grand Israël où le peuple palestinien n’a pas sa place. C’est ce funeste projet qu’il faut dénoncer et contre lequel il faut se battre pour y mettre un terme
Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent avec leur lot de victimes civiles, les populations ont faim, la colonisation de la Cisjordanie continue et la totalité des bateaux de la flottille a été interceptée
Que l’espoir ne se transforme pas en désillusions !
* « L’espoir s’invite » – Festival du 7 au 9 Novembre à la Cosmopolithèque à Béziers