Italie : cent ans après, le retour du fascisme ?

par | 5 septembre 2022 | Edito

Lors de cette élection, Giorgia Meloni, présidente du parti postfasciste Fratelli d’Italia vise au travers d’une alliance extrême droite / droite conservatrice berlusconienne à devenir présidente du conseil italien.

Quel est ce parti et qui est sa présidente ?

Fratelli d’Italia est né en 2012 sur des bases extrêmement patriotiques, renforcées par un discours anti migrants, un maintien des valeurs traditionnelles de la famille, une opposition à l’avortement, un atlantisme sans nuances, un dogme économique ultralibéral, un soutien sans faille au catholicisme.

Fratelli d’Italia a ensuite récupéré plusieurs cadres du parti Forza Italia de Berlusconi.

De fait Fratelli d’Italia s’est renforcé en intégrant des cadres et des militants des partis conservateurs italiens. Le nom du parti reprend les paroles de l’hymne national d’Italie ce qui vise à entretenir la confusion.

Fratelli d’Italia est issu du parti fasciste Mouvement Social Italien fondé en 1947 par des nostalgiques de Mussolini. Depuis sa création le parti maintient des liens réguliers avec la famille Mussolini en présentant sa petite fille aux municipales en 2011 et son arrière-petit-fils en 2019 aux dernières élections européennes.

À la suite des dernières élections Européennes Fratelli d’Italia siège avec Vox le parti post franquiste Espagnol.

Gorgia Meloni s’engage dès 15 ans au Front de la Jeunesse du MSI. Elle rejoint en 1995 l’Alliance Nationale de Gianfranco Fini qui est issue du même MSI.

Élue députée à 29 ans, elle devient deux ans plus tard en 2008 la plus jeune ministre Italienne.

En 2010 L’Alliance Nationale de Fini est dissoute pour se fondre dans la coalition berlusconienne Le peuple de la Liberté.

Opposée à ceux qu’elle appelle « Les technocrates », Meloni et d’autres cadres de l’Alliance Nationale fondent Fratelli d’Italia.

Meloni cultive toujours la mémoire fasciste, en avril 2022 elle participe aux funérailles de la veuve Almirante ex-hiérarque Mussolinien fondateur du MSI qui a participé en 1943 à la république dite de Salo qui gouvernait sous contrôle nazi.

Meloni refuse de célébrer la fête de la libération italienne le 25 avril qui correspond à la fin du régime de Mussolini et de l’occupation nazie.

Un élu de la république qui refuse de célébrer une fête nationale on connait ça nous aussi à Béziers tous les 19 mars.

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