La question est depuis des mois au centre des préoccupations des Français, elle a marqué les élections présidentielles et législatives au point que tous les candidates et candidats devaient en parler et proposer des mesures.

Le pouvoir d’achat était un sujet central bien avant la guerre en Ukraine. Mettre les hausses des prix et la progression de l’inflation uniquement sur le dos de Poutine est l’arbre qui cache la forêt : nous sommes en réalité devant les effets de la politique ultralibérale menée par les gouvernements occidentaux dont Macron est un des avatars.

Les économistes honnêtes savaient que le « quoi qu’il en coûte » (en œuvre dans toute l’Europe) se traduirait tôt ou tard par une facture. On ne peut pas asséner pendant des années aux Français le « poids de la dette » pour justifier les politiques de régression sociale (suppression du secteur public, liquidation de l’hôpital public, gains fiscaux faramineux aux plus riches…) et leur faire croire aujourd’hui qu’une distribution de milliards aux frais d’une augmentation de la dette, soit indolore…

En réalité, l’inflation est une politique sciemment menée pour amoindrir le montant de la dette en dévalorisant la monnaie. Et c’est ainsi qu’on fait payer aux salariés, retraités, chômeurs, les dépenses qui sont allées, prioritairement, vers l’économie et singulièrement vers les plus grandes entreprises.

Qui affichent des résultats et bénéfices indécents… Comme quoi la crise enrichit… quelques-uns et comme par hasard, les plus riches exclusivement !

(Source Alterpresse68)

 

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