Enquête

Revenons à notre photo de départ. Ces trente-trois mineurs sont donc arrêtés le 8 octobre 1934. Ils sont accusés de rébellion et soupçonnés d'être les auteurs de l'incendie des églises de Brañosera et de Salcedillo. Je n'ai pas relevé d'autres accusations.

L'appel à la grève générale est donc lancé par  télégramme depuis Madrid dans la nuit du 4 au 5 octobre.  Dans la province de Palencia, Barruelo de Santullan  et Guardo furent les foyers insurrectionnels les plus importants.

La richesse et le poison se sont conjugués autour d’une mine, dans une vallée de l’Aude, à Salsigne. Pendant trois ans, Nicolas Rouillé, a collecté la parole des mineurs et des habitants. Il l’a retranscrite dans un livre coup de poing qui évoque la richesse de la mémoire ouvrière et le poison de la pollution industrielle : l’or et l’arsenic. EVAB vous propose des extraits de cette parole qui alterne entre rire et pleurs.

C'est donc mon grand-père Delfin Fernandez Médiavilla qui se trouve parmi ces 33 prisonniers arrêtés le 8 octobre 1934 par la garde civile dans la montagne, près du village de Brañosera. (voir article précédent)

Après l’impérialisme français, l’impérialisme américain va connaître une défaite retentissante au Viêtnam. L’onde de choc de cette défaite va être mondiale.

Nous fêtons cette année le 90ème anniversaire des évènements d'octobre 1934 en Espagne qu'on appelle l'insurrection des Asturies ou la révolution des Asturies et cette photo en est le symbole le plus connu.

Les mobilisations contre la guerre d’Indochine en France restent ( 70 ans après la fin du conflit ! ), un exemple pour tous les antimilitaristes. En France, pendant 8 ans, la convergence bâtie entre luttes syndicales et luttes politiques a mis l’impérialisme français en échec.

Au Viêtnam, entre 1946 et 1954 l’impérialisme français connait sa première défaite militaire et politique.

Le slogan de Che Guevara est toujours d’actualité, il indique que pour battre l’impérialisme il faut imposer un rapport de forces durable et généralisé. Au Viêtnam, entre 1946 et 1975, ces deux conditions réunies ont précipité les défaites des impérialismes français et américains. Au fil de plusieurs épisodes, nous revenons sur les raisons de cette défaite, qui a momentanément paralysé l’impérialisme.

Rarement dans l’histoire un slogan a autant incarné une stratégie révolutionnaire. Pour Ernesto Che Guevara, son auteur, il résumait la perspective de créer plusieurs fronts qui en convergeant avaient pour but avoué de mettre à mal l’impérialisme.

Cette stratégie révolutionnaire exportée par Che Guevara, depuis Cuba vers l’Afrique et l’Amérique du Sud a été la matrice de toutes les luttes d’indépendance.

31 octobre 1922, après plusieurs jours de paralysie gouvernementale, Mussolini devient le plus jeune président du conseil. Il n’a aucune expérience de gouvernement ou de l’administration publique.

27 octobre 1922, partout dans toute l’Italie les fascistes tentent d’occuper les préfectures et autres bâtiments publics qui symbolisent le pouvoir.

26 octobre 1922, siège du « Popolo d’Italia » à Milan, Mussolini s’apprête à recevoir les grands patrons italiens dans les locaux de son journal quotidien.

Pendant les quelques semaines qui mènent aux prochaines législatives de juin et juillet 2024, je vous propose de détailler les jours qui précèdent la prise de pouvoir fasciste en Italie en 1922.

La force du libéralisme, c’est de faire croire qu’il peut-être un ascenseur social. Mais les chiffres sont têtus, pour quelques « success stories » combien de déçus ?

La force du libéralisme, c’est de faire croire qu’il peut-être un ascenseur social. Mais les chiffres sont têtus, pour quelques « success story » combien de déçus ?

La force du libéralisme, c’est de faire croire qu’il peut-être un ascenseur social. Mais les chiffres sont têtus, pour quelques « success story » combien de déçus ?

La force du libéralisme, c’est de faire croire qu’il peut-être un ascenseur social. Mais les chiffres sont têtus, pour quelques « success story » combien de déçus ?

La force du libéralisme, c’est de faire croire qu’il peut-être un ascenseur social. Mais les chiffres sont têtus, pour quelques « success story » combien de déçus ?

Nous resterons en vie tant que quelqu’un se souviendra de nous

À aucun moment de l’exode, Perpignan ne sera concernée par le flux massif des républicains espagnols. Tout est organisé pour que la capitale de la Catalogne-nord soit tenue à l’écart de la déferlante.

C’est paradoxalement en Cerdagne, région de haute montagne des Pyrénées-Orientales, que le passage au poste-frontière entre la France et l’Espagne est le moins accidenté.

Un jour de février 1939, Louis Calvet se rend à sa grange de Saletes située à 2 bonnes heures de marche du village. Là, il découvre, stupéfait, qu’une vingtaine de personnes y ont trouvé refuge.

Située tout au fond de la vallée du Vallespir, Prats-de-Mollo était en 1939 un cul-de-sac.

Très petit village (348 habitants en 1939), connu pour être le plus méridional de France, Lamanère est un ancien site minier qui va voir affluer des milliers de réfugiés qui passent à pied par le col de Malrem à 1400 mètres d’altitude.

Qui aurait pu imaginer qu’à Saint-Laurent-de-Cerdans, qui n’est relié par aucune route avec l’Espagne, cheminant sept heures dans les montagnes, passeraient une quarantaine de mille réfugiés.

À l’écart des grands axes routiers et ferroviaires, La Vajol et Las Illas, deux communes de moyenne montagne des Albères vont entrer dans l’histoire de la Retirada.

De toutes les routes de la Retirada, celle qui mène au Perthus sera évidemment la plus empruntée et la plus dangereuse.

Seul port d’importance situé à quelques encablures des eaux espagnoles, Port-Vendres va naturellement voir arriver de nombreux réfugiés ayant pris la mer pour fuir le péril franquiste.

Deuxième ville après Cerbère, Banyuls n’est pas à proprement parler une ville frontière. Mais à l’arrière, sur les crêtes, le col de Banyuls a uni depuis toujours les deux versants des Albères.

Ironie du sort, Cerbère est le nom du chien à 3 têtes qui, dans la mythologie grecque, garde la porte des enfers.

Entre janvier et mars 1939 des centaines de milliers de républicains espagnols, fuient le franquisme, traversent les Pyrénées catalanes dans la neige et le froid.

« Les stades peuvent être utilisés à d’autres fins que sportives ». Il y a plusieurs choses à apprendre de l’expérience de l’Unité populaire au Chili : particulièrement une, la lutte des classes peut se transformer en guerre des classes.

«Démophobie néolibérale». À Vina Del Mar, à quelques encablures de Valparaiso, s’est tenu un congrès régional de la Société du Mont-Pèlerin du 15 au 19 novembre 1981. Les représentants des principaux courants du néolibéralisme mondial y étaient présents pour dénoncer en chœur le « danger démocratique » et se féliciter du nouvel ordre chilien instauré par Pinochet.

La Constitution de 1980 ou la « Constitution-piège ». Avant le coup d’État, le Chili n’avait connu que trois constitutions : celle de 1818, celle de 1833 et celle de 1925. C’est par le plébiscite du 11 septembre 1980 (sept ans jour pour jour après le coup d’État) que sera approuvée la Constitution qui est toujours en vigueur.

L’idéologie de la junte militaire et la réorientation de 1975

La doctrine de la junte militaire chilienne, telle qu’elle est présentée dans un ouvrage collectif « Nuestro camino » est déclinée sur des bases ultraconservatrices, totalitaires et libérales. Le néolibéralisme vient s’adjoindre ultérieurement aux autres doctrines.

Le coup d’État, ses préparatifs et le rôle de l’impérialisme. Pour certains observateurs, la victoire de l’Unité populaire sonnait comme le début d’un nouveau cycle en Amérique latine : car à la fin des années 1960, la stratégie du foyer de guérilla (foco) faisait encore figure de substitut au réformisme qui privilégiait la voie électorale.

(1) Le général, le prix Nobel et la Dame de fer.                                                                                                                                                                                                                                                                             Trente ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale nous retrouvons d’autres protagonistes du libéralisme autoritaire (*). Ils se nomment maintenant néolibéraux et engagent le travail de remise en cause des conquis sociaux. Ces fils spirituels de Carl Schmitt se regroupent sous le vocable de « Chicago boys ».

Dans ce sixième et dernier extrait de lecture, Grégoire Chamayou pose une question fondamentale au libéralisme autoritaire : en quoi peut-il être un rempart contre les « démocraties illibérales » ?

Dans un chapitre de son livre, intitulé : « l’impasse d’une stratégie », Grégoire Chamayou, mesure les effets des réformes engagées par les libéraux autoritaires en Allemagne. La comparaison avec notre actualité est frappante.

Chamayou nous indique dans son livre que l’année 1932 offre une sorte d’alignement des planètes aux libéraux autoritaires allemands.

Si 1932 est l’année de naissance du libéralisme autoritaire en Allemagne, Grégoire Chamayou, nous explique que sa gestation remonte à la crise économique de 1929.

Nous continuons à suivre Grégoire Chamayou dans son analyse du libéralisme autoritaire.

Le libéralisme autoritaire prôné actuellement en France par Macron a une histoire qui trouve son origine dans les années 1930 en Allemagne. Cette origine est brillamment racontée par Grégoire Chamayou.

Ce que Robert Ménard ne vous dira pas au conseil municipal et à la télévision sur la situation en Ukraine.

Fin 1943 la nomination de Joseph Darnand, déjà secrétaire général de la milice, comme « secrétaire général au Maintien de l’ordre » acte la bascule définitive de Vichy dans un régime policier.

Le Reich considéra immédiatement que l’exploitation économique de la France était un des gains essentiels de sa victoire militaire.

La réquisition de main-d’œuvre fut rapidement exigée par le Reich quand les travailleurs allemands furent mobilisés sur le front de l’est.

Ceux qui prirent les armes en solidarité avec les nazis ne représentent pas quelques milliers d’agités. Les historiens estiment au bas mot leurs effectifs à 50 000 engagés.

Il existait une base sociale au régime de Vichy. Les historiens les appellent les « maréchalistes ». C’était des admirateurs inconditionnels du père de la nation, du « vainqueur de Verdun ».

De l’été 1940 à l’été 1943, l’Algérie se donne avec ferveur à la « Révolution nationale » voulue par le Maréchal Pétain. Une ferveur à peine entamée par le débarquement allié du 8 novembre 1942, qui n’est pas immédiatement suivi d’un changement politique.

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