Chers amis antiracistes, chers amis antifascistes, chers amis internationalistes, chers amis qui tentent de gagner leur vie sans la perdre en travaillant,

Bonjour !

Par un juste retour de bâton, des ministres, des députés, du gouvernement Borne viennent de faire un Borne out.

Après seulement 5 ans de labeur, les chantres de la retraite à 65 ans connaissent la même vague d’abandons de postes que les salariés de l’hôpital, de la restauration et de l’enseignement.

J’ai compté : il y a 105 députés, 3 ministres, le président de l’Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire LREM, des anciens ministres.

La plupart de ces Macronistes sont en planche après avoir bossé quelques années seulement.

Au fond ces donneurs de leçons veulent nous faire travailler plus et plus longtemps, mais ils ne sont pas foutus de faire plus d’une mandature !

Au milieu de tous ces abandons de postes je vous propose de remercier Jean Michel Blanquer pour son départ précipité.

En ces lendemains d’élections législatives les arroseurs sont donc arrosés. Ils vont devoir se payer des costards et des sous-vêtements avec d’autres revenus que nos impôts. Ils vont devoir traverser la rue pour trouver du travail. Leur chef va surement avoir moins envie de nous emmerder.

Moi de mon côté, je ne compte pas faire les choses à moitié.

Côté emmerdé, comme disent les copains banquiers du président de la République : j’ai un gros arriéré.

Les cinq années de l’extrême centre bien sûr, les cinq années du faux combattant de la finance aussi, comme celles du Karcher, de la pomme et du cul des vaches.

Pour tout vous dire, comme la plupart d’entre vous j’étais au bord du Burn out, usé par leur morgue et leur superbe.

Et puis là, d’un coup, j’ai le moral qui remonte.

Chers amis internationalistes, savourez l’instant présent, ça n’arrive qu’une fois ou deux dans une vie militante.

Le mot d’ordre maintenant c’est vengeance !

Faites manger leur costard aux anciens ministres. Faites traverser les anciens députés en dehors des passages cloutés. Emmerdez le président sur la retraite à 65 ans, le blocage des prix et le SMIG à 1500 euros,

Ne subissez plus.

Les burn-out ce n’est plus pour nous.

Le Borne out c’est pour eux.

Borne out vous remarquerez, qui n’épargne même pas les Macron compatible comme le Baron Noir, qui se dit fatigué, éreinté par cette séquence électorale.

Forcément courir sans les rattraper après Le Pen, Zemmour, Macron depuis des mois, ça use.

Du coup le Baron Noir à publiquement annoncé qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat municipal.

Cet abandon de poste intervient au moment où sa moitié vient d’obtenir un second mandat de députée.

Ça pose question sur la communication du Baron Noir

Il s’engueule avec Zemmour quand il est au plus haut. Il se rabiboche avec Le Pen quand elle est au plus bas. Il se rapproche de Macron quand il prend l’eau.

A force de fréquenter Macron, le Baron Noir est lui aussi à la dérive.

Le truc hyper louche c’est qu’il a poussé sa femme à se représenter à Béziers alors que lui veut s’en aller, quitter la ville.

A mon avis c’est pour l’abandonner avec Jojo à Béziers, pour vivre une nouvelle aventure à Paris.

Chers amis antiracistes, chers amis antifascistes, il va falloir vous entraîner à refuser la pression libérale, à renvoyer le stress aux expéditeurs de l’extrême centre.

Dans cette chronique j’aime bien finir en musique, mais cette fois ci, circonstances obligent, nous allons finir en fanfare.

Nous allons finir par un superbe pied de nez à Macron, sa première ministre fragilisée, ses ministres et députés virés, par un hymne à l’ensauvagement nécessaire, en écoutant la chanson « Born to be wild » reprise par la fanfare roumaine Ciocarlia.

( vous pouvez écouter cette chronique en version audio dans l’émission radio mensuelle EVAB / RPH sur le site de RPH )

 

 

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