L’actualité « hebdromadaire » biterroise en long, en large et en travers du mercredi 10 décembre 2025
- Cent patates (1) : à la suite de la mobilisation de la filière viticole mi-novembre à Béziers, la ministre de l’Agriculture vient d’accorder 130 millions pour arracher des vignes
- Cent patates (2) : les trois semaines qui nous séparent de cette mobilisation ont donné lieu à un spectacle millimétré entre la FNSEA et la ministre
- Cent patates (3) : acte un, la FNSEA se sert de la détresse viticole
- Cent patates (4) : acte deux, la ministre fait semblant de céder
- Cent patates (5) : acte trois, la FNSEA fait croire qu’elle a obtenu une grande victoire
- Cent patates (6) : la « victoire » en question est dans la plus pure tradition des actionnaires de l’agro business. Ils se servent des mobilisations pour restructurer à leur avantage le marché du vin
- Cent patates (7) : les 130 millions obtenus, rajoutés aux 200 et 120 millions précédents vont servir à faire face à une crise de surproduction en éliminant les petits vignerons au bénéfice des grands
- Cent patates (8) : les petits viticulteurs candidats recevront 4 000 euros par hectare arraché. C’est-à-dire pas de quoi se payer une retraite
- Cent patates (9) : les grands propriétaires se serviront des subventions pour garder les cépages qui correspondent au marché
- Cent patates (10) : dans ce tour de passe-passe, la terre ne vaut plus rien du côté des petits, elle ne sert pas à la diversification nécessaire, à l’installation de jeunes paysans
- Cent patates (11) : du côté des grands, la terre devient une sorte de Cap Canaveral viticole où des nouveaux marchés sont mis en orbite
- Cent patates (12) : le problème, comme dit la Confédération Paysanne, c’est qu’aujourd’hui c’est le marché des bulles, qu’hier c’était le marché du rosé piscine et que demain ce sera le marché du blanc
- Cent patates (13) : travailler la vigne ce n’est pas travailler dans la mode. Les agros industriels de la FNSEA le savent, mais eux, ils ne travaillent pas la vigne, ils en vendent les produits transformés.
- Crèche (1) : Thierry Antoine, candidat du Printemps de Béziers aux municipales, propose un déménagement de la crèche à roulette municipale vers la place Jean Jaurès et / ou la place de la Madeleine
- Crèche (2) : coller la crèche à côté du buste de Jean Jaurès, fervent défenseur de la loi de 1905, c’est spécial
- Crèche (3) : coller la crèche place de la Madeleine là où les biterrois ont été massacré par les croisés catholiques en 1210, c’est tout aussi spécial
- Crèche (4) : allez Thierry, encore un effort, la place de la crèche, tu le sais, c’est dans les maisons et dans les églises.
- New-letter (1) : Thierry Mathieu, candidat lui aussi à la mairie de Béziers, vient de lancer une new-letter à ses initiales. Elle s’appelle « Je TM ».
- New-letter (2) : au-delà de la déclaration d’amour sympathique, le dernier qui a osé donner ses initiales à son mouvement : c’est Macron
- New-letter (3) : vu le score actuel de popularité de EM, je ne suis pas du tout sûr que l’initiative soit heureuse.
- Thierry (1) : pendant que les Thierry font feu de tout bois, rien de nouveau du côté de LFI
- Thierry (2) : peut-être qu’ils cherchent eux aussi un Thierry pour conduire leur liste ?
- Thierry (3) : si c’est le cas, la gauche réussirait à faire l’unité sur le prénom mais pas sur le programme : dommage !
- RN (1) : d’autant plus que le RN a décidé de présenter quelqu’un à Béziers
- RN (2) : dans la plus pure tradition démocratique, on ne sait pas qui, la décision a été prise à Paris
- RN (3) : comme pour les militants de LR, les militants du RN ont été mis devant le fait accompli. Ça promet des maux de tête pour ceux et celles qui siègent déjà au conseil municipal avec Ménard
- RN (4) : après moult tergiversation, le RN a donc décidé de résilier le bail en viager de l’actuel locataire de l’Hôtel de Ville. Ça annonce une guerre fratricide palpitante : qui sera Remus et qui sera Romulus ?
Le prochain numéro d’aqui, aqui, es Besièrs sera mis en ligne le mercredi 17 décembre 2025
Total Users : 1044848
