La politique locale et les saillies médiatiques du couple présidentiel biterrois décryptées pour les nuls et les résistants,

 

  • Écran de fumée : pour faire oublier leur soutien au projet gouvernemental de réforme des retraites, les Ménard ont manifesté le samedi 11 février pour défendre la bouvine. En politique politicienne, comme dirait le maire de Béziers, ça s’appelle un écran de fumée.

 

  • « Halo de pauvreté » : Pour parler des 490 000 personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté et des 960 000 habitants « en situation de pauvreté monétaire », l’Insee Occitanie utilise les éléments de langage de la macronie. Dit autrement comme la région Occitanie compte 5,9 millions d’habitants, c’est 25 % de ses résidents qui constituent un « halo de pauvreté ».

 

  • Mobilisation (1) : 7000 personnes à Béziers jeudi 16 février pour la cinquième mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites. Depuis le début de la mobilisation, 45 000 personnes ont manifesté dans les rues de Béziers.

 

  • Mobilisation (2) : les lycées Jean Moulin et Henri IV ont été bloqués le jeudi 16 février au matin. Une partie des lycéens a rejoint la manifestation biterroise. À noter la présence de syndicalistes à Jean Moulin pour éviter la garde à vue de manifestants comme ce fut le cas lors de la mobilisation précédente.

 

  • San Marina : les 680 salariées des 163 magasins San Marina ont eu 4 jours pour plier bagage et pointer au chômage. Pour les salariées biterroises comme pour les autres ce sont des trimestres et des carrières longues en moins et de la précarité en plus. Débats accélérés à l’Assemblée, licenciements accélérés dans les entreprises. Il est grand de tout arrêter le 7 mars !

 

  • Surendettement : 1938 personnes ont déposé un dossier de surendettement dans l’Hérault en 2022. En Occitanie 61,2 % des ménages surendettés vivent sous le seuil de pauvreté. Dans cette même région, les femmes représentent 54,2 % des personnes surendettées, les plus vulnérables sont les mères des familles monoparentales. Premières licenciées, majoritairement endettées, dernières à partir à la retraite, il ne vous semble pas que ça fait beaucoup ?

 

Ces commentaires sont issus d’articles récents du quotidien Midi Libre

 

 

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