Depuis mars 2020, date des dernières élections, le conseil municipal de Béziers a enregistré quatre démissions.

Lors de la séance du 22 mai 2023, l'assemblée délibérante a adopté une délibération actant la démission de Gérard Angéli, effective depuis le 24 avril.

Existerait-il un problème de gouvernance en Ménardie ?

Le conseil municipal supprime un poste d'adjoint

Le rapport n° 12 soumis à l'examen de l'assemblée expose que, conformément aux dispositions de l’article L. 2122-2 du code général des collectivités territoriales, il appartient au conseil municipal de déterminer le nombre des adjoints au maire ; il est ainsi possible de décider de la suppression du poste d’un adjoint lorsque celui-ci est vacant.

Le conseil municipal, réuni lundi, a donc :

- pris acte de la démission de Gérard Angéli en tant que 11ème adjoint

- décidé de supprimer le poste de 11ème adjoint pour la durée restante du mandat en cours, estimant que le nombre actuel d’adjoints est suffisant pour assurer le bon fonctionnement de la commune.

Une cascade de démissions

Depuis l'élection du conseil municipal en 2020, c'est la quatrième démission qui intervient dans la majorité "Choisir Béziers".

1 / Michel Bousquet a démissionné, à la demande de Robert Ménard, avant la séance d'installation du conseil

2 / Henri Fabre-Luce, conseiller municipal délégué, a jeté l'éponge en décembre 2021

3 / en avril 2022, Benoît d'Abadie claque la porte du conseil

4 / enfin, aujourd'hui, Gérard Angéli renonce à occuper son poste d'adjoint

Les conséquences

Le conseil municipal, composé de 49 membres, installé en 2020, comprenait :

  • 44 élus de la majorité, dont : 1 maire, 11 adjoints
  • 5 élus d'opposition dont : 4 de droite, 1 de gauche

Lorsqu'un élu démissionne, c'est le suivant sur la liste qui le remplace ; or, il ne reste plus qu'un nom sur la liste "choisir Béziers"…

Dans l'hypothèse où ce dernier n'accepterait pas de siéger au sein de l'assemblée, le conseil municipal serait incomplet ; ce qui n'entraîne…aucune conséquence !

A mi-mandat, ce sont donc quatre démissions qui sont enregistrées …

Gérard Angeli, qui déclarait de manière un peu sibylline "trop c'est trop", a démissionné et ne sera pas remplacé.

Cela soulève une question et conduit à un constat sans appel :

  • la question : pourquoi ne pas remplacer le 11ème adjoint démissionnaire ?
  • le constat : l'ultra-autoritarisme et la gouvernance solitaire de Robert Ménard sont en faillite

 La chute de la Ménardie est inexorable…mais il faudra patienter jusqu'en mars 2026 pour se débarrasser de son guide.

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