Nous avons souvent alerté sur le fait que les Ménard utilisaient une sorte de franchise RN pour construire leur propre avenir politique, pour leur propre compte.

La comparaison entre Agde et Béziers à la suite du premier tour de l’élection présidentielle vient renforcer cette hypothèse.

Comme l’a été Béziers, Agde est à droite depuis plusieurs mandatures. Son maire, Gilles D’Ettore, semble être un clone de l’ancien maire de Béziers Raymond Couderc.

Différence importante, à Agde l’extrême droite malgré des scores importants n’a pas encore pignon sur rue.

Tout au moins jusqu’au 10 avril 2022 qui peut signifier un moment de bascule.

Lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, l’extrême droite toutes tendances confondues atteint les 50,61 % (soit 10 points de plus que Béziers). En 2017, Le Pen faisait ‘’seulement’’ 34,21%.

Soutenue du bout du bulletin par la droite locale, Pécresse obtient 4,58 % en 2022 là où Fillon faisait 22,53 % en 2017.

Contrairement à Béziers, à Agde, les 18 % de différence entre les élections de 2017 et 2022 se sont intégralement retrouvés, dans les différentes composantes de l’extrême droite.

Cette différence de reports de votes entre Agde et Béziers entre 2017 et 2022 montre que si les Ménard capitalisent personnellement sur leur franchise ils n’offrent pas un report automatique des suffrages entre droite et extrême droite.

Elle indique aussi que la ville d’Agde est prête à tomber dans le giron de l’extrême droite.

La gauche Agathoise peut s’en préoccuper et en tirer les leçons pour les prochaines élections législatives en présentant une candidature unique sur cette circonscription. Sinon Agde risque de subir la ‘’balkanisation’’ de la gauche biterroise.

Balkanisation, dont les deux mandatures de l’extrême droite montre qu’il est difficile de se relever.

 

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