On ne peut pas échapper, semble-t-il, à la publicité ! Chaque personne reçoit des centaines de messages publicitaires par jour et entre 300 et 500 milliards de dollars sont dépensés pour la publicité dans le monde.
Mais il n’y en aura jamais assez pour elle ! Son matraquage est incessant et ses intrusions toujours plus sournoises sur de nombreux supports : panneaux et écrans dans l’espace public, télévision, radio, téléphone, internet, transports en commun, bâches de chantier géantes, etc. Mais non contente de s’introduire dans les foyers et d’influencer les enfants dès leur plus jeune âge, la publicité fait progressivement son entrée dans les écoles (matériel pédagogique griffé, partenariats, ventes de boissons, etc.).
Je ne reviens pas sur toutes les critiques qu’on associe à la publicité : elle propage des idéologies néfastes, génère la violence. Véritable carburant de l’économie libérale et industrielle, elle a pour objectif de créer de faux besoins. Mais la publicité n’est pas vraiment gratuite comme on voudrait nous le faire croire. Nous assistons, sur internet, à une véritable révolution : faire payer les récalcitrants qui osent et arrivent à s’en protéger grâce à des bloqueurs de publicité.
C’est le cas des messageries ou de Youtube, de Facebook, des réseaux sociaux qui proposent désormais de payer un abonnement ou un supplément pour ne plus subir l’acharnement publicitaire. Le temps de la séduction par la publicité est révolu. Elle prend ouvertement notre tranquillité en otage pour nous forcer à payer pour ne pas ce qu’elle nous inflige.
Cela rappelle les techniques de la mafia. On vous prélève un impôt illégal en promettant de vous protéger d’une menace qu’on vous impose !
Peut-être est-ce l’occasion de se poser la question de l’utilité de toutes ces applications comme Youtube par exemple qui diffuse par millions des vidéos de défis absurdes comme un précieux patrimoine de l’humanité. Ces vidéos sont stockées sur des « Data Centers », dévoreurs d’énergie électrique, qui réchauffent le climat et justifient les réacteurs nucléaires pour assouvir une orgie digitale où les jouissances narcissiques entraînent le monde à sa perte.
En poussant à une consommation superflue et futile, la publicité contribue à l’épuisement des ressources et à la création de déchets aussi polluants que coûteux.
La publicité gâche tout ! le choix se limite-t-il aujourd’hui entre accepter ces publicités ou payer pour ne pas les subir ? Il est temps d’arrêter ce chantage, de se libérer de notre addiction à ces écrans de l’apocalypse et ces applications de la soumission qui nous renvoient à toute allure vers un nouvel esclavage.
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