Quand on a entendu que Lecornu, ex et nouveau Premier ministre, allait se rendre dans un commissariat le lendemain de sa nomination, on a cru que, rongé par le remord, il allait se constituer prisonnier, avouant sa participation à une association de malfaiteurs visant à abimer la démocratie et à détourner les institutions de la République.
Faux espoirs !
En fait il s’agissait à cette occasion d’essayer de fracturer une organisation rivale, connue sous le nom des Républicains, en séduisant un lieutenant de son boss.
Le problème c’est que cela ne fait plus rire. Que Sébastien, le moine soldat comme il se qualifie, aspire, comme son saint patron, au martyre des flèches et à la jouissance qui semble l’accompagner – à voir les innombrables tableaux qui l’illustrent – est une chose.
Que nous soyons contraints d’assister au spectacle en est une autre.
De même, nous n’avons pas à subir la honte de voir une partie de la gauche politique et syndicale se contorsionner pour obtenir quelques miettes du monarque président en échange de sa bienveillance et du report toujours différé de sa chute.
Ya basta !