Didier Ribo

Après la victoire de l’extrême droite en Italie : quelles leçons tirer ? (2) le désastre prévisible de la gauche Italienne

Après la victoire de l’extrême droite en Italie : quelles leçons tirer ? (2) le désastre prévisible de la gauche Italienne

(A relire) Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, la gauche italienne dans ses deux principales composantes (Parti socialiste italien et Parti communiste italien) a été une des plus puissantes d’Europe. Aujourd’hui cette gauche est inexistante ravalée dans un centrisme qui ne déplairait pas à Macron. Bilan d’un désastre prévisible.

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( M épisode 8 ) Avril 1920 : Dans les campagnes la mobilisation sociale aussi

( M épisode 8 ) Avril 1920 : Dans les campagnes la mobilisation sociale aussi

« Nous sommes prêts avant tout, et que le gouvernement le sache, à défendre nos familles et nos foyers, à sauvegarder notre droit au travail et la noblesse de notre labeur quotidien en créant les moyens de défense que nous avions jusqu’à présent cédés aux lois de l’État, pour mettre fin de toutes les manières possibles à une succession d’évènements intolérables et désastreux ».

Association Bolognaise de défense sociale, pétition adressée au président du Conseil Nitti, Bologne, le 15 avril 1920

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( M épisode 7 ) Printemps 1920 : grévistes, fascistes et patronat

( M épisode 7 ) Printemps 1920 : grévistes, fascistes et patronat

« La tentative de freiner, d’arrêter ce mouvement de désintégration n’est pas réactionnaire pour la raison qu’elle tente de sauvegarder les valeurs fondamentales de la vie collective . . . Contre les faux vendeurs de poudre aux yeux, les lâches bourgeois encartés au parti socialiste, les imbéciles de toute espèce, je pousse ce cri haut et fort : vive la réaction ! ».

Mussolini, Il Popolo d’Italia, 25 avril 1920

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( M épisode 6 ) 16 novembre 1919 : déroute fasciste aux élections

( M épisode 6 ) 16 novembre 1919 : déroute fasciste aux élections

« Les noyaux prêts à l’action, conçus par Mussolini, ont bientôt constitué une réalité pratique : des groupes de citoyens et d’Arditi adhérents aux faisceaux, audacieux et téméraires, dont les Faisceaux eux-mêmes devaient se servir en les lançant, armés, dans les manifestations de rue au moment opportun . . . En conclusion, il est établi qu’il existe une organisation de type militaire et, au sein de cette organisation, une véritable hiérarchie de chefs et de subalternes . . . il est établi que les modalités des rassemblements, la nature des ordres, les moyens guerriers de signalement ont un caractère militaire, que les nombreuses armes dont sont munis les subalternes sont militaires, que certains officiers et subalternes des corps fascistes armés ont été envoyés expressément ici par l’état-major militaire de Fiume. Ainsi, quels que soient les idéaux des chefs et des membres de cette organisation, un corps armé à été constitué au sein des Faisceaux de Combat de Milan non seulement contre les lois de l’état, non seulement dans le but d’usurper les pouvoirs de la police, mais aussi dans le dessein délibéré de commettre des crimes contre les personnes ».

Plainte du préfet Gasti déposée au parquet de Milan, 21 novembre 1919

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( M épisode 5 ) 7 Octobre 1919 : Mussolini et D’Annunzio

( M épisode 5 ) 7 Octobre 1919 : Mussolini et D’Annunzio

« Mon cher D’Annunzio, Pedrazzi vous a sans doute déjà dit ce que je pense de la situation en général. Ici, nous nous enfonçons dans un marécage de papier. C’est triste, mais inévitable. Les élections constituent un prétexte magnifique pour la criante et immonde spéculation socialiste. Elles sont, pour nous, un moyen de nous réunir et de nous camoufler. J’ai enfin réussi à bâtir quelque chose. Nous organisons des équipes de vingt hommes chacune, dotées d’une sorte d’uniforme et d’armes, aussi bien pour revendiquer notre liberté de parole que pour les évènements à propos desquels nous attendons vos ordres. Dans l’ensemble, la situation est compliquée, il lui manque la coordination et le synchronisme du mouvement. Nous autres des grandes villes seront facilement submergés par la vague socialiste ».

Lettre de Mussolini à D’Annunzio, 30 octobre 1919

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Le front de la Somme et le front de l’Orb

Le front de la Somme et le front de l’Orb

Samedi 17 septembre l’après-midi est ensoleillé à Bédarieux. Un drôle de général a fait déplacer 500 pioupious des villes et des campagnes Héraultaises pour leur proposer de s’engager sur le front de la Somme et de l’Orb. Dis comme ça, ce communiqué de campagne aux faux airs militaires ne parlera pas aux absents de la journée organisée par la NUPES des cinquièmes et sixièmes circonscriptions Héraultaises : et pourtant . . .

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( M épisode 3 ) 6 Juin 1919 : premier programme politique des Faisceaux de combats

( M épisode 3 ) 6 Juin 1919 : premier programme politique des Faisceaux de combats

« Le problème est simple. La nation italienne est comme une grande famille. Les caisses sont vides. Qui doit les remplir ? Nous, peut-être ? Nous qui ne possédons pas de maisons, d’automobiles, de banques, de mines, de terres, d’usines, d’argent ? Ceux qui le peuvent doivent payer. Ceux qui le peuvent doivent ouvrir leur bourse . . . De deux choses l’une : soit les heureux possédants s’exproprient eux-mêmes, et dans ce cas il n’y aura pas de crise violente, car nous sommes les premiers à détester la violence entre gens de même race vivant sous le même ciel ; soit ils seront aveugles, sourds, avares, cyniques, et dans ce cas nous conduirons les masses des combattants vers ces obstacles et les renverserons. L’heure des sacrifices pour tous est venue. Que ceux qui n’ont pas donné leur sang donnent leur argent ».

Benito Mussolini, Milan le 9 juin 1919. Discours dans les écoles du corso di Porta Romana sur les émeutes populaires contre la vie chère.

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23 mars 1919 : création à Milan du groupuscule « faisceaux de combats »

23 mars 1919 : création à Milan du groupuscule « faisceaux de combats »

« Les bas-fonds se sont armés de revolvers et de poignards, de fusils et de grenades. Aux bas-fonds se sont unis les jeunes des écoles, imprégnés d’un romantisme belliqueux, la tête remplie de fumées patriotiques, qui voient en nous autres socialistes des ‘’Allemands’’. »
Mars 1919 : Giacinto Menotti Serrati, leader de l’aile maximaliste du Parti socialiste italien

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« Inutile de le nier, je suis comme les bêtes, je sens l’air du temps » Benito Mussolini

« Inutile de le nier, je suis comme les bêtes, je sens l’air du temps » Benito Mussolini

A partir de cette phrase prémonitoire de Mussolini, Scurati réalise un véritable exploit, celui de rendre vivantes 800 pages sur l’accession au pouvoir de Mussolini entre 1919 et 1925. Le sujet n’avait pourtant rien d’attirant, les défaites de la démocratie sont rarement passionnantes. Mais Scurati a du talent. Le scénario était écrit et le casting choisi, restait la mise en scène, les dialogues et les décors. Ils donnent une leçon d’histoire antifasciste déguisée en roman.

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dimanche 15 juin 2025, 17:26