C’est ainsi que le collectif Coord’eau34* pose le problème à l’occasion de la journée mondiale de l’eau qui s’est tenue ce samedi 23 mars à Sallèles du Bosc co-organisée avec le CODEV* et Œuvre d’eau*.
D’autres questions méritent aussi d’être posées.
Comment assurer de l’eau pour toutes et tous aujourd’hui et demain ?
Comment stopper l’accaparement de l’eau par des intérêts privés?
Comment mettre en place une véritable démocratie autour de l’usage de l’eau ?
Dans notre région, chaque année nous sommes soumis à de plus en plus de restrictions des usages de l’eau sur des périodes de plus en plus longues. Les sources se tarissent et le niveau des nappes phréatiques ne cesse de baisser. Plusieurs villages de l’Hérault sont ou ont été en détresse : Cessenon, Camplong, Courniou, Cruzy, Minerve, St André de Sangonis. Qu’en sera-t-il dans les prochains mois ?
C’est la panique générale chez nos élus et des sommes colossales d’argent public sont dépensées depuis des années qui contribuent à aggraver le problème et maintiennent un système à bout de souffle.
Car le vrai problème est bien un problème de modèle économique, de modèle agricole, de modèle de société. Nous ne pouvons faire aucune confiance à un système politique qui se contrefout du déséquilibre des écosystèmes, du dérèglement climatique, du long terme, les yeux fixés sur les profits immédiats et sur la marchandisation de toutes les activités humaines comme de tous les biens collectifs.
Au contraire, il faudrait mettre en place une gestion transparente et démocratique de la ressource en eau et instituer un véritable « droit de l’eau » qui respecterait son cycle et sa préservation car la protection de la ressource en eau est un enjeu majeur pour éviter les conflits d’usage sur fond de guerre de l’eau.
Les solutions concrètes existent, il est encore temps de les mettre collectivement en œuvre !
* Coord’eau 34 : coordeau34@riseup.net – Œuvre d’eau : http://www.oeuvredeau.fr/ – CODEV : codev@coeur-herault.fr
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