Même pendant l’été, l’actualité politique ne cesse de s’accélérer. Les écrits des uns, les déclarations des autres meublent et remplissent en permanence l’espace médiatique. Et ce ne sont pas de banales nouvelles estivales que l’on nous annonce. Les mots ne sont pas neutres et le plus utilisé est « guerre ».
Macron, tout à son affaire pour se montrer sur la scène internationale et continuer à exister, nous prépare à l’éventualité d’un conflit armé (avec la Russie ?) en tentant de nous vider les poches pour financer l’industrie de l’armement qui ne demandent que ça et la « grande muette » se tait, évidemment (!), toute mobilisée à savourer sa satisfaction !
Bayrou, annonce une autre guerre qui dure pourtant depuis des décennies : la guerre sociale !
Nous ne reviendrons pas sur les différentes mesures annoncées et proposées qui toutes vont à nouveau (sans surprise) toucher les plus démunis et les plus précaires sans s’attaquer aux véritables causes du déficit.
La liste est suffisamment large et évasive pour que tout le monde puisse y trouver matière à négocier et faire son marché des points à discuter, se réjouir du résultat obtenu en se vantant d’avoir fait reculer le gouvernement. Toute cette pantalonnade pour ne pas voter une censure qui semble gêner et le Rassemblement National et le Parti Socialiste (pas le bon moment ?). François Bayrou pourra se glorifier de la méthode de négociation employée et du succès obtenu.
Franchement tout ce cirque pour prouver une fois de plus que l’idéologie libérale est à la manœuvre et semble seule détentrice et du pouvoir de nuire et du pouvoir de (pseudo)guérir.
On ne sait sur quels boutons va appuyer le président dans « sa » guerre contre la Russie comme on ne sait pas encore ceux sur lesquels finalement appuiera notre premier m(s)inistre dans son combat pour la défense du camp social qu’il soutient.
Dans tous les cas, toute cette comédie devrait provoquer dans la population une éruption de boutons de … fièvre revendicative et contestataire.
D’ailleurs, c’est notre cas !