Les mouvements sociaux et autres actions de protestation qui percent le silence médiatique connaissent en général le même sort. Peu importent aux grands médias les objectifs de ces mouvements et les causes qu’ils défendent, ce sont leurs modalités d’action et les perturbations qu’elles causent qui retiennent systématiquement l’attention journalistique. Balance ton porc ? Pas la bonne méthode. Les Gilets jaunes ? Pas la bonne méthode. Asperger de gouache la Samaritaine pour dénoncer l’enrichissement des milliardaires ? Pas la bonne méthode. On pourrait continuer longtemps. À cette focalisation sur la forme des mobilisations plutôt que sur leurs revendications, s’ajoutent parfois mépris, insultes et calomnies. La mécanique médiatique est rodée, mais les cibles alternent : après l’« islamo-gauchisme » et le « wokisme », l’ennemi médiatique numéro un du moment [1] est… l’activisme écologiste (ou « écolo-gauchisme » pour Le Figaro).

(Source Acrimed)



 

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