L’Argentine est un grand pays d’Amérique latine dévasté par le néolibéralisme. Il a été la cible de plans drastiques du FMI en 2001, imposant à l’État argentin des politiques d’austérité qui ont plongé des millions de personnes dans la misère. Depuis plus de 10 ans, à nouveau, l’Argentine est touchée par une inflation à 2 chiffres, une dette insurmontable auprès du FMI, une pauvreté à 40%, et une monnaie nationale en chute libre.

C’est dans ce contexte de crise politique, sociale et économique que surgit un personnage encore plus monstrueux que ses prédécesseurs. Le dimanche 13 août, des primaires ouvertes, simultanées et obligatoires – «PASO» – étaient organisée en Argentine, comme un prélude à la prochaine élection présidentielle. Et c’est un candidat d’extrême droite et libertarien à la coupe de Beatles qui est arrivé en tête. Javier Milei 52 ans, a obtenu 30,6 % des voix.

(Contre Attaque)

 

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