C’est beau ce qui se passe quand l’ordre commence à dérailler. Des choses petites mais inouïes, qui rompent l’enfermement résigné et l’atomisation dont les pouvoirs font leur pouvoir. Ici des agriculteurs amènent des paniers de légumes aux cheminots en grève ; là un restaurateur libanais distribue des falafels aux manifestants nassés ; des étudiants rejoignent les piquets ; on verra bientôt des particuliers ouvrir leur porte pour cacher des manifestants de la police. Le vrai mouvement commence. D’ores et déjà nous pouvons dire que la situation est pré-révolutionnaire. À quelles perspectives fait-elle face ? Se peut-il qu’elle puisse se débarrasser du « pré- » pour devenir pleinement révolutionnaire ?
Brèvinfo du 18 juillet – LA TURBOTEUF PLUS FORTE QUE LES TURBOKEUFS
Tout était là pour nous empêcher de nous amuser, et pourtant on l'a fait ! Près de 2000 personnes sont venues dans le Tarn pour user leurs semelles et leurs tympans au rythme de batucadas, bal trad, fanfares, feux d'artifices, rap, drag shows et siamo tutti. La...