ASBH : portrait d’un repreneur

par | 23 novembre 2024 | Société

L’hebdomadaire rugbystique « Midi Olympique » brosse le portrait d’un des repreneurs de l’ASBH, l’ex champion du monde sud-africain, Bobby Skinstad. Cet interview ne dévoile rien du projet, mais en dit un tout petit peu plus sur le profil d’un des repreneurs.

Après son titre de champion du monde en 2007, B. Skinstad prend sa retraite sportive et active sa reconversion professionnelle.

Pendant quelque temps il devient commentateur sportif avant de devenir consultant dans le domaine du capital-risque, du capital-investissement, de la gestion du patrimoine et du conseil.

Il se dit actuellement employé d’une petite société de conseil très prospère nommée « Elixxir’s ». Son travail l’amène à voyager aux quatre coins du monde et à rencontrer une multitude de clients.

Skinstad dit avoir examiné avec un regard professionnel l’ASBH et son environnement, afin de vérifier si l’engagement pouvait être « durable ».

Son partenariat avec Eddie Jordan, autre repreneur, a été facilité par une relation vieille de 20 ans.

Son autre partenariat avec Andrew Mehrtens a été le fruit d’activités communes dans le monde des affaires.

« Strangford Capital » le fonds d’investissement constitué avec Jordan et Mehrtens, désormais propriétaire de l’ASBH regrouperait aussi d’autres investisseurs privés dont le nom et l’apport financiers ne sont pas révélés.

Skinstad confirme que Mehrtens a été moteur dans la reprise du club, il aurait comparé le Biterrois avec la région viticole de Stellenbosch en Afrique du Sud.

Pour ce qui concerne son investissement personnel, Skinstad confirme qu’il ne sera pas en permanence sur place pour diriger le club. Il continuera à naviguer de par son travail dans toute l’Europe et le monde.

Il conçoit son investissement comme progressif et échelonné, à partir d’une entité locale qu’il dit vouloir garder et respecter.

Sur la précédente tentative de rachat de l’ASBH, il dit avoir analysé les raisons de cet échec (en 2020) avant de s’engager.

L’interview parue dans « Midi Olympique » donne le CV partiel d’un investisseur.

Un investisseur qui ne dit pas, passé les généralités, ce qui l’attire dans l’opération réalisée.

La question non formulée par les journalistes de « Midi Olympique » reste celle-ci : quelle plus-value vient rechercher un investisseur dans le rachat de l’ASBH ?

Skinstad, comme ses partenaires, comme le maire de Béziers, ne donnent pas de réponses à cette question précise. Elle est pourtant fondamentale chez des investisseurs.

Un investisseur ne vient jamais pour rien.

En attendant les réponses des principaux intéressés, on ne peut que constater que comme dans le projet avorté des Émiratis le vin et l’immobilier sont évoqués dans les généralités évoquées « Strangford Capital ».

Évoqués, mais non revendiqués ce qui maintient l’incertitude et un sentiment de déjà-vu et entendu.

Il faudra beaucoup plus de clarté pour débarrasser les supporteurs de l’ASBH de ce sentiment.

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Didier Ribo

Description de l'auteur de l'article - co-fondateur du journal majoritaire de Béziers