Faut-il sauver les abeilles? Il est évident que oui, certainement oui ! Oui, mais cependant il faudrait peut-être leur demander d’évoluer.

« Comment ? » t’entends-je  t’écrier. Mais oui, raisonnons cinq minutes – tu peux le faire-. Qu’est-ce qu’une ruche ? La réponse est évidente : une monarchie dictatoriale. D’abord les mâles sont exclus, ça fait plaisir aux féministes vaginocrates, mais force est de constater que l’égalité mâle/femelle ne penche que d’un côté de la balance.  Les mâles naissent pourtant d’un œuf non fécondé, c’est ça, un peu comme le Christ, mais ils meurent après avoir copulé,

 « comme le Christ ?» Heu, là je ne suis pas sûr, faut demander à Marie Madeleine.  Ensuite, quelles sont les catégories sociales de la ruche. Il n’y en a que deux : la reine et les ouvrières. Ne cherchez pas l’ascenseur social. Déjà, interdire la procréation aux ouvrières, c’est quand même fort. Souvenez-vous de la levée de boucliers lorsque la Chine n’autorisait qu’un seul enfant aux femmes. Ensuite les faire travailler toute leur vie, sans congés, sans salaires, sans retraite, ça porte un nom : l’esclavage. Il faut que cesse l’exploitation de l’abeille par l’abeille. Il est donc indispensable que leur société évolue vers la démocratie, avec créations de partis politiques, de syndicats, de parlement, d’assemblées, le droit de vote aussi pour les mâles… Enfin tout le toutim. Comment ? « Ça va être le boxon ! ». Dis ! Tu ne serais pas en train de me dire que la dictature c’est mieux que la démocratie ?

Karak, info Maya

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