Nous savons que les mobilisations pour l’émancipation, la justice sociale et climatique, sont essentielles. Nous savons que pour construire un autre monde, humainement et écologiquement viable il faudra rompre avec le capitalisme. Nous savons que les urnes sans les luttes ne permettront pas cette rupture.

Pour répondre à la question qui nous intéresse : quand, où, et comment cette convergence peut se réaliser ? Il est bien sûr indispensable de regarder comment les rapports de forces se structurent autour de nous.

De ce point de vue l’actualité est plutôt intéressante !

En prenant des semaines pour nommer sa Première ministre et son second gouvernement, Macron a perdu des semaines de mobilisation au moment où la NUPES, elle, constituait un rassemblement politiquement combatif.

Sitôt élu le gouvernement Macron 2 s’est retrouvé empêtré dans plusieurs scandales qui mettent en évidence : sa gestion de la crise des urgences, sa tolérance au violences sexuelles (affaire Abad), son mandat pour appliquer au plus tôt la réforme des retraites, son échec par rapport à l’inflation et son échec dans la banale gestion d’un match de foot.

À chacun de ces scandales ce gouvernement a répondu avec sa morgue habituelle, agrandissant un peu plus le fossé avec la population.

Face aux problèmes d’augmentations en tout genre, ce gouvernement ne gouverne pas. Les ministres donnent de plus l’impression d’être sur le terrain électoral pour tenter de sauver leurs postes.

Face à cette inertie et ineptie gouvernementale, la coalition électorale de la NUPES a le vent en poupe. Dans certains sondages elle brigue même la première place au niveau national.

Ces sondages peuvent-ils se transformer en succès, en victoire, et ultérieurement en mobilisation ? c’est la question qui nous intéresse !

Les éléments qui vont dans le sens du oui sont : une dynamique favorable, des revendications incluses dans le programme, la conscience politique qu’il faut faire barrage à Macron. Ces éléments combinent intelligemment axes défensifs et axes offensifs permettant dans les circonscriptions de l’Hérault une union large et le soutient du NPA.

Les éléments qui vont dans le sens du non sont : un calendrier électoral calibré pour le vainqueur de la présidentielle, une faible probabilité de triangulaires au deuxième tour, une éventuelle abstention importante.

Notre camp ne s’est pas retrouvé dans une conjoncture aussi favorable depuis 2005 et le ‘’non’’ au référendum. Transformer les législatives 2022 en référendum contre Macron, en soutient au programme de rupture, même partiel, de la NUPES, c’est se donner le maximum de chances que la convergence espérée des luttes et des urnes puisse se réaliser !

 

  

 

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