Au moment ou le gouvernement investi 15 milliards d’euros dans la gendarmerie d’ici 2027, 2,5 millions de familles attendent un logement HLM.

La loi du 24 janvier 2023, dite loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) prévoit :

  • Le recrutement de 8500 policiers et gendarmes sur 5 ans,
  • La transformation numérique du ministère,
  • Des investissements dans la cybersécurité,
  • La départementalisation de la police nationale,

Soit un investissement total de 15 milliards d’euros d’ici 2027.

À l’inverse côté logement social des économies sont faites depuis 2017.

Elles sont de l’ordre de 1,6 milliards d’euros par an, soit un total de 9,6 milliards d’euros depuis la première élection de Macron.

Ces économies expliquent au niveau national la pénurie de logements sociaux.

Au niveau local, la non-application de la loi SRU (qui impose un taux de logements sociaux dans les communes) augmente l’effet ‘’entonnoir’’ et la file d’attente des bénéficiaires.

Certains élus locaux préfèrent payer une amende pour ne pas avoir de logements sociaux dans leur commune. Ils ne revendiquent pas publiquement leur obstruction mais l’assument.

D’autres élus locaux de droite extrême et d’extrême droite, revendiquent la non-application de la loi SRU comme un étendard politique. Sans surprise, ils ne sont pas interpellés par les préfets qui peuvent se substituer aux maires défaillants.

Dans cette « guerre aux pauvres » qui est menée depuis plusieurs années, les 2,5 millions de familles qui attendent un logement social n’ont rien à attendre du gouvernement.

Entre État policier et État social la droite et l’extrême droite choisiront toujours l’État policier.

 

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