Les flics se sont fait une petite chasse aux livreurs en situation irrégulière. Ils les ont interpellés puis relâchés avec une obligation à quitter le territoire français (OQTF) ; ça donne un avant-goût de que sera l’application de la nouvelle loi immigration. 

Les travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, comme on dit, qui oseront demander leur régularisation provisoire auront l’honneur et l’avantage de découvrir une nouvelle version du jeu à pile ou face. Pile tu restes un an de plus, face tu te casses. Sur quels critères le préfet décidera ? Aucun puisque par définition les travailleurs clandestins ne sont pas répertoriés. Il ne leur restera qu’à téléphoner au patron pour lui demander son avis sur son employé irrégulier. Et s’ils ne régularisent pas, est-ce qu’ils lui adresseront une amende pour emploi de main d’œuvre clandestine ? Bientôt une nouvelle promotion de copains et de coquins.

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