Partout dans le monde l’ensauvagement du capitalisme fait rage et produit ses effets dévastateurs écologiques et sociaux. Il n’y a plus d’alternative, il faut combattre la cause si nous ne voulons plus subir les effets.

En Argentine dimanche dernier un illuminé ultracapitaliste, néofasciste et mysogine vient de remporter l’élection présidentielle.

L’Argentine est pourtant depuis plus de 20 ans un laboratoire pour l’organisme central du capitalisme, le FMI, qui y expérimente : une misère généralisée, une inflation à plusieurs chiffres, une dette impossible à rembourser.

Cette thérapie de choc aurait dû refroidir les Argentins, comme les frasques de Trump, Bolsonaro, Wilders, auraient dû refroidir les Américains, les Brésiliens et les Hollandais.

Pourquoi dans ces conditions les remèdes sont pires que le mal ?

Milei, le « Frankestein Argentin », ne vient pas de nulle part.

Économiste néolibéral, il a été le conseiller de grandes banques, l’assistant d’un député mis en cause pour crimes contre l’humanité pendant la dictature militaire.

Partisan d’un libéralisme économique total, il veut supprimer tout ce qui est social dans l’État et ne garder que le côté répressif.

Il propose un chaos capitaliste sans protection ni régulation.

Milei n’aurait jamais été élu :

  • S’il n’avait pas bénéficié de la complaisance de la droite et de l’extrême droite argentine dont il est devenu le candidat unique,
  • S’il n’avait pas bénéficié, depuis des années des largesses télévisuelles des chaines d’info,
  • Si la gauche argentine au pouvoir n’avait pas elle-même appliquée un programme libéral.

Les médias possédés par les plus riches génèrent des figures hideuses, Trump, Bolsonaro, Milei, Wilders.

En France, Zemmour condamné pour négationnisme avec Pétain se présente comme l’ami des Juifs, Le Pen dont le parti fut fondé par un waffen SS dit lutter contre l’antisémitisme, Macron ose interdire les manifs pour la paix.

Darmanin parle « d’ensauvagement de la société » mais il oublie de dire que cet ensauvagement est généré par le capitalisme qu’il défend et protège.

Partout dans le monde la droite et l’extrême droite appliquent un plan au service de leur classe, ce plan est partout anti-écologique, anti-social, réactionnaire.

Le temps des compromis est terminé. La bourgeoisie ensauvagée ne veut plus rien partager, elle ne veut plus rien laisser.

Elle veut nous imposer son agenda et ses priorités.

La lutte des classes écologique et sociale est plus que jamais à l’ordre du jour, il n’y a pas d’autres alternatives !

 

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