On aurait dû s'en douter dès 2016. En nommant son parti "En Marche" avec les mêmes initiales que son propre nom, le ton était donné, le décor planté et le message extrêmement clair : Emmanuel Macron,  pensera seul, décidera seul car il est le seul à avoir raison, à comprendre l'époque, à maîtriser le présent, à définir un avenir. Seul contre tous !

Les sept ans que nous venons de vivre n'ont fait que confirmer cette attitude jupitérienne, solitaire, impériale sous couvert démocratique.

Les propos arrogants et humiliants contre les "sans travail",  ou les "sans papiers" en les laissant "sans avenir" sur cette fameuse cordée a démontré que sa définition du ruissellement était contraire aux lois de la physique mais en adéquation avec les lois du libéralisme économique. Un ruissellement qui n'a en somme profité qu'à ses amis.

Depuis sept ans, sa majesté, du haut de sa fierté, entouré de ses affidés s'est cru immortel et tout puissant :

- Il devait être la barrière contre le Front National,  il lui sert de marche pied

- En tant que chef des armées, il joue avec le feu

- Garant de la démocratie, il abuse du 49.3

- Les valeurs de la république sont bafoués par ses lois liberticides, la loi immigration, la répression policière, la cécité écologique,

- De Mayotte à la Nouvelle Calédonie, il sème le chaos et la discorde derrière lui en ne réglant aucun des problèmes

- De l'Ukraine à Gaza, il tergiverse, hésite, met de l'huile sur le feu laissant la France sans politique étrangère crédible.

Il se le croit, il se la joue, il est ridicule !

Il n'écoute personne pourtant on a l'impression qu'il n'arrête pas de changer d'avis, de dire ou de faire le contraire de ce qu'il avait annoncé, décidé, imposé.

La séquence électorale du 9 juin qui n'avait d'après lui rien de national, a sonné le glas de cette mascarade. Il arrive au bout ! La dissolution de l'Assemblée Nationale a choqué et surpris tout le monde d'autant qu'il semble avoir obéi aux injonctions du rassemblement National. Un coup de moue ? une faiblesse ? une lueur de réalisme ?

Quelle honte de voir tous ces "démocratouillards" autour de lui justifier cette dissolution, qu'il a décidé seul sans leur demander leur avis, pour redonner la parole au peuple, une parole qu'ils n'ont de cesse de museler, d'ignorer, de criminaliser.

Quelle honte et quel mépris pour son propre camp abasourdi d'une telle désinvolture à leur égard.

Quelle honte de ne pas se rendre compte qu'il est le problème et pas la solution.

Quelle honte de jouer ainsi comme enfant gâté avec l'avenir de la nation, de ses valeurs, de son histoire.

Il est vexé ce petit morveux que tout ne se passe pas comme il l'a décidé. C'est ce peuple qui ne l'écoute pas et qui ne l'aime pas qui l'emmerde mais il ne peut pas le dissoudre. Quel dommage !

Que restera-t-il du président Macron ? Où le mènera son itinéraire d'enfant gâté ? Le problème, c'est qu'il nous y entraîne avec lui, malgré nous !

* : Itinéraire d'un enfant gâté, film français réalisé par Claude Lelouch en 1988. 

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