Édito - 4 ans déjà !

Nous avons quitté le président Trump il y a 4 ans avec l’invasion du Capitole. La suite a été la non-acceptation des résultats de la présidentielle. La promesse proférée de se venger une fois revenu au pouvoir devrait être suffisante pour être vacciné contre cette forme de fascisme qu’est le trumpisme, mais elle ne l’est pas : pourquoi ? Parce qu’une frange blanche, suprémaciste, déclassée des USA souhaite que les promesses de revanche de son mentor se réalisent.
L’actualité « hebdromadaire » biterroise, en long, en large et en travers
Je ne sais pas si le nombre de faits-divers augmente. Par contre, avec la nouvelle configuration de la presse audio visuelle en continu et les réseaux sociaux, on a l’impression de vivre en permanence dans un drôle de pays, un pays où l’actualité se résume en priorité aux faits divers, aux commentaires et aux...
Notre ministre de l’Intérieur veut une mobilisation contre la mexicanisation de la France. Qu’est-ce à dire ?
Le 4 Novembre 1982, voilà exactement 39 ans, Jacques Tati, réalisateur et acteur, s'éteint à Paris. On peut le considérer comme le plus grand créateur comique du cinéma français
 Urgence sociale et climatique : A69, une lutte, un symbole        
 
Un événement Envie à Béziers

Une projection-débat d'ALLIANCES TERRESTRES
 
en présence de la réalisatrice
 
Jeudi 7 novembre 2024 à 19h à la Cimade à Béziers
 
14 rue de la Rotonde
 
Accueil dès 18h30.
 
Projection au chapeau / Buffet dînatoire à prix libre.
 

ALLIANCES TERRESTRES
Un film d’Isabelle Haelvoët - 89 mn - 2024
La lutte locale contre le projet de l’autoroute A69 prévoyant de relier Castres à Toulouse a démarré depuis de nombreuses années. Voilà qu’elle a pris une nouvelle dimension depuis 2021, non seulement en raison des premiers signes concrets de sa construction (usines à bitume, abattage des arbres, démarrage des travaux…) mais surtout en raison de la multiplication des collectifs s’opposant à ce projet d’autoroute aberrant qui s’acharne à fracturer le territoire. Rappelons que, sous prétexte de désenclavement du Tarn et de droit à la mobilité, la réalisation de cette infrastructure fait fi de la destruction de près de 400 hectares de terres agricoles, d’alignement d’arbres centenaires, de zones humides, et d’espèces protégées...
Isabelle Haelvoët nous retrace l’histoire de la montée en puissance du mouvement de résistance. Suivant la lutte depuis ses débuts, elle a gagné la confiance des diverses personnes impliquées sur le terrain. Elle s’appuie sur ses propres images, sur des archives journalistiques, ainsi que des images capturées par des militants.
Par les récits de ses acteurs, on découvre ainsi la genèse du collectif La Voie Est Libre, leur alliance avec la Confédération Paysanne, le Groupe National de Surveillance des Arbres, les chercheurs de l’Atecopol, les activistes de Extinction Rebellion, et enfin l’essor donné par les Soulèvements de la Terre. A ces voix et actions de terrain (marches, création de multiples ZAD, occupations des arbres par les écureuils, grèves de la faim, etc…) s’entremêlent celles, plus distanciées, de Geneviève Azam (économiste et essayiste), Geneviève Pruvost (sociologue) et Claire Dujardin (avocate). Leurs éclairages singuliers autour de l’usage des terres et de l’accaparement des terres agricoles, des concepts de subsistances, d’écoféminisme, de justice environnementale et la recontextualisation de cette lutte dans l’histoire offre des pistes de réflexion optimistes… Pistes soulignées avec poésie grâce au fil rouge constitué de textes tirés du livre de Geneviève Azam, "Lettre à la Terre Et la Terre répond".
 
Pour soutenir le film : la cagnotte.

 
La richesse et le poison se sont conjugués dans la mine d’une vallée de l’Aude à Salsigne. Pendant près de trois ans, Nicolas Rouillé a collecté la parole des mineurs et des habitants. Il l’a retranscrite dans un livre coup de poing qui évoque la richesse de la mémoire ouvrière et le poison de la pollution...
L’eau est devenue un problème majeur dans notre vie quotidienne : sécheresses, inondations, eau potable, irrigation agricole, etc. On s’inquiète à juste titre de l’utilisation dans l’avenir de cette ressource unique, bien commun, qui attire les convoitises et mobilise les intérêts.
Soit un terrain de 11 ha dont 7,5 ha de panneaux implantés dans une carrière en fin d’exploitation. A priori, cela paraît vertueux, les sols étant déjà largement artificialisés. Mais lorsqu’on se penche sur l’historique de l’opération, l’affaire est moins sympathique.
Les « climato-sceptiques » sont au pouvoir dans la région de Valence. Les « climato-rassuristes » sont au pouvoir en France. L’heure est venue de dresser les premiers bilans de leurs actions climatiques.
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